bonjour bonjour. moi c'est bae arbo-azurian mais tout le monde m'appelle rian/ryan. je suis né le 13 février 1989 à key west, floride. oui, vous avez compris, je suis américano-coréen et fière de l'être. j'ai donc 22 ans et à l'heure qu'il est je travaille en tant que |
this is my tragic story
j'ai vécu ici et là, blindé des derniers trucs à la mode, souvent les plus chers et les plus rares, à kiffer voir le reste du peuple m'envier et me jalouser. à trois ans, j'étais la terreur des bacs à sable, j'envoyais bouler quiconque s'invitait sur mon territoire sans en avoir l'autorisation. à six ans, je martyrisais toute forme féminine qui osait s'aventurer dans mon espace vital, sans avoir aucune pitié. à neuf ans, je me prenais pour ce genre de racaille qui cherche des embrouilles avec les plus grands, sans jamais baisser la tête. et plus je grandissais, plus mon cas s'empirait.
je l'ai vu mourir sous les coups de ces salauds, mais je n'ai pas eu le courage de me montrer. j'étais trop petit, trop jeune, et la violence, je ne la connaissais pas. maintenant, je me dis qu'elle est morte par ma faute, car je n'ai pas pu lui venir en aide, et même peut-être pas voulu. au fond, je ne sais pas. des mecs de deux têtes de plus qu'elle s'étaient pointés, des cambrioleurs, sans doute ; ils ont réclamé du fric, et tout ce qui pouvait bien rapporter. mais elle, je crois qu'elle pensait pouvoir faire le poids face à eux, alors elle s'est simplement 'rebellée', dira-t-on. et moi, j'étais planqué dans un meuble, je les matais par les petits trous qu'il y avait dans ce dernier, sans bouger ne serait-ce qu'un doigt. je sais bien qu'elle l'a pas mérité, et qu'un autre fils se serait interposé ; mais moi non. je crois que je ne suis qu'un con parmi tant d'autres ; et ces idiots de flics n'ont même pas réussi à leur mettre la main dessus au cours des semaines qui ont suivi. et mon père était anéanti.
quand je me remémore la scène, je me vois encore crier ces ❝ maman ! maman ! reviens ! fais pas semblant, t'es pas morte ! maman, s'il te plaît ! maman !! ❞ qui, évidemment, n'ont servi à rien. dans la tête d'un gosse, il se passe toujours ce truc qui vous promet que vos paroles auront de l'effet, le plus fort qui soit ; et je crois que c'est seulement en prenant de l'âge qu'on se rend compte qu'il n'y a que les actes qui puissent en avoir, notamment pour sauver une vie.
je suis passé par cette période de gangster, où je vendais toutes sortes de stupéfiants malgré le fait que je n'étais en aucun cas à court d'argent. je crois que je faisais ça pour oublier la mort de ma mère, pour penser à quelque chose d'autre, quitte à me faire butter ou à devoir butter. c'était comme si, après son départ, plus rien n'était important ou encore intéressant ; alors je me suis occupé, j'ai changé mes relations, et je me suis plongé tout droit dans les conneries. autant dire que j'ai mal tourné, que j'ai quitté les cours, et que je sifflais de la vodka toute la nuit après avoir distribué ma drogue. mais je me suis fait chopper, une fois, et j'ai fini ma nuit au poste, à me faire cracher dessus par ces sales flics. et finalement, je me suis retrouvé au trou pendant un an. je suis devenu mentalement plus fort, et plus rien ne m'effrayait à ma sortie ; mais j'étais bien content de quitter cette prison.
aujourd'hui, je vis une sorte de jeu, un an à peine après ma sortie. j'ai été engagé par une jeune agence pseudo-matrimoniale, et je dis 'respect'. pourquoi ? parce que cette agence est une bombe, et qu'elle fonctionne sans grand problème. comme les gens gobent tout, ils ne se doutent de rien quant à la réelle activité de cette dernière ; et ça, franchement, c'est la classe, pure et dure. mais je crois que le plus important est de retenir que je fais partie de ces fakefriends, ces faux petits-amis que bien des gens s'arrachent. j'ai cette impression de changer de meuf comme de chemise, alors que moi, franchement, je m'en branle assez.
j'ai toujours été un sale gamin, de ce genre que vous aimeriez jeter aux lions car il vous insupporte et qu'il vous gâche la vie ; et je l'ai toujours fièrement assumé, sourire aux lèvres et tête haute. mais en cause de la force du temps, je me suis forgé ce caractère de macho, qui utilise bien souvent les femmes comme esclaves, mais qui a tout de même du respect pour certaines d'entre elles, notamment la daronne quand elle était encore là. mais ne rêvez pas, ces exceptions sont d'une incomparable rareté. à côté de cela, je suis tel un fauve, indomptable. tenter de me rendre docile, ou soumis, c'est ne pas tenir à ses membres, voire même à sa vie. car oui, j'ai ce côté violent qui me fait lever la main si l'on me cherche un peu trop, et j'ai tendance à ne pas frapper mon ennemi qu'à moitié.
je suis un menteur, et j'aime ça. je ne raconte pas les mauvais côtés de ma vie, et il m'arrive d'ailleurs d'en inventer de nombreux, même si je n'en ai pas franchement besoin pour attirer l'attention. mais certes, pour en revenir aux femmes, je suis le pire des machos avec elles lorsque s'arrête mon travail, car je me fais un tant soit peu plus respectueux et doux au cours de celui-ci, sans bien oublier ma véritable personnalité. cette dernière est évidemment celle d'un frimeur, d'un dragueur et d'un fêtard, qui boit peut-être un peu trop à certains moments ; mais sérieusement, on s'en fout.
je l'ai vu mourir sous les coups de ces salauds, mais je n'ai pas eu le courage de me montrer. j'étais trop petit, trop jeune, et la violence, je ne la connaissais pas. maintenant, je me dis qu'elle est morte par ma faute, car je n'ai pas pu lui venir en aide, et même peut-être pas voulu. au fond, je ne sais pas. des mecs de deux têtes de plus qu'elle s'étaient pointés, des cambrioleurs, sans doute ; ils ont réclamé du fric, et tout ce qui pouvait bien rapporter. mais elle, je crois qu'elle pensait pouvoir faire le poids face à eux, alors elle s'est simplement 'rebellée', dira-t-on. et moi, j'étais planqué dans un meuble, je les matais par les petits trous qu'il y avait dans ce dernier, sans bouger ne serait-ce qu'un doigt. je sais bien qu'elle l'a pas mérité, et qu'un autre fils se serait interposé ; mais moi non. je crois que je ne suis qu'un con parmi tant d'autres ; et ces idiots de flics n'ont même pas réussi à leur mettre la main dessus au cours des semaines qui ont suivi. et mon père était anéanti.
quand je me remémore la scène, je me vois encore crier ces ❝ maman ! maman ! reviens ! fais pas semblant, t'es pas morte ! maman, s'il te plaît ! maman !! ❞ qui, évidemment, n'ont servi à rien. dans la tête d'un gosse, il se passe toujours ce truc qui vous promet que vos paroles auront de l'effet, le plus fort qui soit ; et je crois que c'est seulement en prenant de l'âge qu'on se rend compte qu'il n'y a que les actes qui puissent en avoir, notamment pour sauver une vie.
je suis passé par cette période de gangster, où je vendais toutes sortes de stupéfiants malgré le fait que je n'étais en aucun cas à court d'argent. je crois que je faisais ça pour oublier la mort de ma mère, pour penser à quelque chose d'autre, quitte à me faire butter ou à devoir butter. c'était comme si, après son départ, plus rien n'était important ou encore intéressant ; alors je me suis occupé, j'ai changé mes relations, et je me suis plongé tout droit dans les conneries. autant dire que j'ai mal tourné, que j'ai quitté les cours, et que je sifflais de la vodka toute la nuit après avoir distribué ma drogue. mais je me suis fait chopper, une fois, et j'ai fini ma nuit au poste, à me faire cracher dessus par ces sales flics. et finalement, je me suis retrouvé au trou pendant un an. je suis devenu mentalement plus fort, et plus rien ne m'effrayait à ma sortie ; mais j'étais bien content de quitter cette prison.
aujourd'hui, je vis une sorte de jeu, un an à peine après ma sortie. j'ai été engagé par une jeune agence pseudo-matrimoniale, et je dis 'respect'. pourquoi ? parce que cette agence est une bombe, et qu'elle fonctionne sans grand problème. comme les gens gobent tout, ils ne se doutent de rien quant à la réelle activité de cette dernière ; et ça, franchement, c'est la classe, pure et dure. mais je crois que le plus important est de retenir que je fais partie de ces fakefriends, ces faux petits-amis que bien des gens s'arrachent. j'ai cette impression de changer de meuf comme de chemise, alors que moi, franchement, je m'en branle assez.
j'ai toujours été un sale gamin, de ce genre que vous aimeriez jeter aux lions car il vous insupporte et qu'il vous gâche la vie ; et je l'ai toujours fièrement assumé, sourire aux lèvres et tête haute. mais en cause de la force du temps, je me suis forgé ce caractère de macho, qui utilise bien souvent les femmes comme esclaves, mais qui a tout de même du respect pour certaines d'entre elles, notamment la daronne quand elle était encore là. mais ne rêvez pas, ces exceptions sont d'une incomparable rareté. à côté de cela, je suis tel un fauve, indomptable. tenter de me rendre docile, ou soumis, c'est ne pas tenir à ses membres, voire même à sa vie. car oui, j'ai ce côté violent qui me fait lever la main si l'on me cherche un peu trop, et j'ai tendance à ne pas frapper mon ennemi qu'à moitié.
je suis un menteur, et j'aime ça. je ne raconte pas les mauvais côtés de ma vie, et il m'arrive d'ailleurs d'en inventer de nombreux, même si je n'en ai pas franchement besoin pour attirer l'attention. mais certes, pour en revenir aux femmes, je suis le pire des machos avec elles lorsque s'arrête mon travail, car je me fais un tant soit peu plus respectueux et doux au cours de celui-ci, sans bien oublier ma véritable personnalité. cette dernière est évidemment celle d'un frimeur, d'un dragueur et d'un fêtard, qui boit peut-être un peu trop à certains moments ; mais sérieusement, on s'en fout.