bonjour bonjour. moi c'est ahn lilycca mais tout le monde m'appelle lily. je suis né(e) le 27 décembre 1993 à séoul en corée du sud. oui, vous avez compris, je suis américano-coréenne et fière de l'être. j'ai donc 18 ans et à l'heure qu'il est je travaille en tant que fakefriend et étudiante indécise. vous devez savoir que je suis fiancée et je ne me cache pas d'être bisexuelle. encore une chose, je fais partie des fakefriend. |
this is my tragic story
Née d’un père américain et d’une mère a moitié américaine et coréenne, j’aurais pu avoir une belle vie, profitant du meilleur des deux nationalités… pourtant, il faut croire qu’être heureuse, ça n’a jamais fait partit de mon destin. Papa est CEO de sa propre compagnie d’import/export, et maman était sa secrétaire, avant de devenir sa femme. Je crois que j’étais un accident, en fait, j’en suis plutôt certaine. Ils ont beau essayer de me consoler et dire le contraire, ça se voit à leurs actions. Je ne veux pas insinuer qu’ils ne m’aiment pas, mais je peux assurer qu’ils n’étaient pas près à avoir d’enfant. Il faut dire que j’ai été créé directement lors de leur nuit de noces, donc je suis venue au monde alors qu’ils étaient encore dans leur petit monde de nouveaux mariés. Ils n’avaient ni le temps, ni assez d’amour pour s’occuper de moi. J’ai donc grandit avec une armée de gouvernante, certaines sévères d’autres plus gentilles et conciliantes.
Je ne me souviens pas avoir eu une enfance très mouvementé. Je sais par contre que j’avais de la facilité à me faire des amis. Enfin des amis, quand on vient d’une famille aussi riche que la mienne, on ne peut que se demander qui est amis pour les profits ou simplement amis parce qu’ils vous apprécient. Quand j’étais plus jeune, jusqu’à l’âge de 10 ans environ, ça ne me dérangeait pas vraiment, tant qu’il y avait des gens autour de moi pour me tenir compagnie et éloigner la solitude qui m’envahissait dès que j’étais seule dans mon lit. Mais je grandissais, et plus je vieillissais, plus je me sentais prise au piège. Comme si j’étais un oiseau en cage qu’on essayait de modeler pour en faire une chose parfaite. Mes « amis » et leurs problèmes me devenaient de plus en plus hypocrites et sans intérêts… mes résultats qui me faisaient tellement honneur n’étaient plus que des chiffres sans but… un tas d’effort pour rien. J’avais beau essayer de paraître parfaite, être comme les gens s’attendaient de moi, ça ne m’avait jamais rien apporté… ni l’amour, ni la moindre fierté de la part de mes parents. et pourtant, je n'ai jamais réussit à me débarrasser de cette envie de plaire, à cette peur insoutenable de ne pas être à la hauteur et d'être, une fois encore, mise à la remise et oubliée. j'ai choisit de devenir une poupée de cire, qui se force et se déforme, épousant les courbes idéales que les gens ont de moi. je me suis rendue compte que je préférais leur faire plaisir, ne pas brisé toutes les illusions qu'ils se faisaient à mon propos et plutôt devenir ce qu'ils désirent. c'est tellement plus facile de jouer un rôle, de jouer le rôle qu'ils me donnent plutôt que d'être cette personne au caractère indéfini qu'est Lily. j'y ai trouvé une sorte de réconfort, une sorte de joie. je me voile peut-être la face en me disant que je leur apporte du bonheur et que cette même action m'apporte du bonheur à moi aussi... je ne sais pas, je crois que je me suis perdue quelque part en chemin et que les morceaux ont été éparpillés aux quatre coins de la terre, de façon à ce que je ne les retrouve jamais...mais je vis ainsi, comme un miroir, renvoyant l'image que les gens ont de moi, et ça me va, pour le moment.
Je ne me souviens pas avoir eu une enfance très mouvementé. Je sais par contre que j’avais de la facilité à me faire des amis. Enfin des amis, quand on vient d’une famille aussi riche que la mienne, on ne peut que se demander qui est amis pour les profits ou simplement amis parce qu’ils vous apprécient. Quand j’étais plus jeune, jusqu’à l’âge de 10 ans environ, ça ne me dérangeait pas vraiment, tant qu’il y avait des gens autour de moi pour me tenir compagnie et éloigner la solitude qui m’envahissait dès que j’étais seule dans mon lit. Mais je grandissais, et plus je vieillissais, plus je me sentais prise au piège. Comme si j’étais un oiseau en cage qu’on essayait de modeler pour en faire une chose parfaite. Mes « amis » et leurs problèmes me devenaient de plus en plus hypocrites et sans intérêts… mes résultats qui me faisaient tellement honneur n’étaient plus que des chiffres sans but… un tas d’effort pour rien. J’avais beau essayer de paraître parfaite, être comme les gens s’attendaient de moi, ça ne m’avait jamais rien apporté… ni l’amour, ni la moindre fierté de la part de mes parents. et pourtant, je n'ai jamais réussit à me débarrasser de cette envie de plaire, à cette peur insoutenable de ne pas être à la hauteur et d'être, une fois encore, mise à la remise et oubliée. j'ai choisit de devenir une poupée de cire, qui se force et se déforme, épousant les courbes idéales que les gens ont de moi. je me suis rendue compte que je préférais leur faire plaisir, ne pas brisé toutes les illusions qu'ils se faisaient à mon propos et plutôt devenir ce qu'ils désirent. c'est tellement plus facile de jouer un rôle, de jouer le rôle qu'ils me donnent plutôt que d'être cette personne au caractère indéfini qu'est Lily. j'y ai trouvé une sorte de réconfort, une sorte de joie. je me voile peut-être la face en me disant que je leur apporte du bonheur et que cette même action m'apporte du bonheur à moi aussi... je ne sais pas, je crois que je me suis perdue quelque part en chemin et que les morceaux ont été éparpillés aux quatre coins de la terre, de façon à ce que je ne les retrouve jamais...mais je vis ainsi, comme un miroir, renvoyant l'image que les gens ont de moi, et ça me va, pour le moment.