bonjour bonjour. moi c'est ahn min woo mais tout le monde m'appelle min woo. je suis né(e) le 11/11/1988 à Séoul. oui, vous avez compris, je suis coréen et fière de l'être. j'ai donc 23 ans et à l'heure qu'il est je travaille en tant que traducteur & fakefriend chez cha. vous devez savoir que je suis célibataire et je ne me cache pas d'être hétérosexuelle. encore une chose, je fais partie des fakefriends. |
this is my tragic story
Bien qu’étant plutôt ouvert d’esprit, il y a toujours des sujets plus difficiles à aborder que d’autre. Dans mon cas, ce serait plutôt la mort de ma mère, qu’à vrai dire je n’ai jamais connue, morte en me donnant naissance. Sa mort est et restera un sujet sensible, dont je n’aime pas particulièrement parler. Même si je ne l’ai jamais connu, j’ai toujours eût l’impression qu’elle faisait intégrante de ma vie, et pas un jour ne passe sans que, lorsque j’accomplis une action gratifiante, je me demande si elle serait fière de moi, si elle était encore parmi nous. Enfin, en réalité je n’ai jamais vraiment été à plaindre. Pour combler ce vide, j’ai toujours eût mon père qui a tout fait pour que j’ai une enfance normal. Je lui serai à jamais reconnaissant pour tout ce qu’il a fait pour moi, il a toujours été attentif et protecteur envers moi pour faire en sorte que je puisse être le plus heureux possible, et on peut dire qu’il a réussi à atteindre son but. Grâce à lui, j’ai vécu une enfance plus qu’enviable. Nous n’étions pas les plus riches, mais nous arrivions à vivre correctement et n’avions rien à envier à personne. A l’époque du collège, je n’ai jamais été le meilleur des meilleur, mais je peux me venter d’avoir toujours eût des résultats honorables dont je n’avais pas besoin de rougir. A l’époque ça ne me disait rien, mais en y repensant, peut-être que si j’avais bossé beaucoup plus, je ne serai pas devenu ce que je suis maintenant. Sans avoir vraiment honte de ce que je suis, j’aurai aimé avoir une situation tellement meilleure… enfin, il est bien trop tard pour faire un bond dans le passé, et les remords et les regrets n’aident en rien. Cette époque fut donc l’une des meilleurs de ma vie, car c’est là que j’ai fait la connaissance de wonhee. Bizarrement, elle n’était pas comme les autres, et le courant est vite passé entre nous, au point où nous étions devenus inséparables ; nous étions tout le temps ensemble, et je la considérais comme ma meilleure amie. Vous me direz que les amitiés fille/garçon aussi fortes sont rares, mais elles existent. Enfin, je dois l’avoue qu’au fil que le temps passait, j’avais l’impression de l’aimer de plus en plus, voir même plus qu’il ne le fallait. Mais ne voulant pas briser ce parfait équilibre, trop incertain de ce qui pourrait se passer après, je n’ai rien dit. Je ne sais pas si je dois regretter le fait d’être resté muet à ce moment-là, peut-être que j’aurais dû faire le premier pas. On ne saura jamais si la situation aurait été meilleure ou pas.
L’année de mes dix-huit ans fut le tournant qui a fait basculer ma vie. J’ai toujours été passionné par l’occident, plus particulièrement l’Europe, enfin surtout la France. Tous les gens qui m’ont côtoyé savent qu’un séjour en France était le rêvé que je m’étais juré de réaliser un jour, quoi qu’il arrive. Partir loin, et tout quitter ne m’effrayait pas, mais néanmoins ça m’attristait énormément de laisser mes proches et surtout Wonhee. J’aurais aimé l’emmener avec moi, mais malheureusement ce n’était pas possible. Ce n’était qu’une année, mais en un an les choses changeaient, les gens évoluaient, mais optimise, j’avais espoir que mon monde ne basculerait pas. Même si je ne regrette pas d’être partie, ça n’a jamais été très rose pendant cette année. Il y a eût des moments difficiles, et des moments joyeux, mais au final je tuerai pour y retourner à nouveau. Je pense aussi que les premiers mois auraient été plus rudes sans la présence de cette chère Lucia, qui m’a été d’une grande aide. Elle était comme mon rayon de soleil coréen qui illuminait mes journées pendant que je m’aventurerai dans l’inconnu. Malheureusement, ça ne s’est pas bien fini entre nous deux. J’avais une nouvelle fois, foi en une amitié lucide, mais rien ne se passe jamais comme je le désire, à croire qu’en fait je n’ai jamais été vraiment douée pour les relations humaines.
Un an après, à mon retour, seul, tout avait changé. Sans même savoir pourquoi, ni de quelles façons, j’avais perdu contact avec Wonhee. Retour au monde réel. J’ai repris mes études pour devenir professeur de français, mais ces années ne furent pas faciles. Je sentais que mon entrée dans la vie active ne serait pas un long fleuve tranquille comme je me suis toujours complait à imaginer. A la fin, j’avais enchaîné les petits boulots sans débouchés. Des contrats de quelques semaines voir un moi qui ne me menait nulle part. Même si je ne l’avouerai jamais, j’étais dégouté de ne pas avoir fait plus, et de m’être plus donner, d’avoir saisi plus d’opportunité pour pouvoir faire honneur à celui qui s’était saignée pour moi. Enfin maintenant, j’ai une situation plus stable, si l’on peut vraiment appeler ça comme ça. Je suis fakefriend chez cha, et ironiquement, je me retrouve avec cette chère Lucia. Moi qui me disais que je pouvais gérer cette histoire compliquée, je m’étais définitivement trompé. Même si ce n’est pas le meilleur boulot qui soit, cela reste dix fois mieux que ce que j’ai pu faire auparavant. Comment j’ai fait ? Je lui dois tout ça. Comme on dit le hasard fait bien les choses, et j’ai eût l’occasion de la recroiser. Elle, Wonhee. & c’est elle qui m’a proposé ce poste dans cette agence. Après cinq ans sans s’être parlé, c’est étrange de désormais pouvoir se croiser presque quotidiennement. Paradoxalement, j’ai à la fois l’impression qu’elle a changé, et celle qu’elle n’a pas changé. J’ai l’impression qu’elle n’est plus complètement la Wonhee que j’ai connue et j’aimerai savoir pourquoi. Enfin je me fais peut-être des illusions, j’ai bien aussi de mon côté changé, tout le monde change, c’est inévitable. J’essaie donc de ne pas trop me prendre la tête, même si j’essaie que ça va être difficile, d’autant plus que des sentiments enfouie refont surface. Personnellement, j’essaie de ne pas avoir d’avis sur tout ce qui se trame ici. Je fais ce qu’on me dit, et c’est tout. On ne peut évidemment pas s’en vanter, mais j’ai l’espoir que je ne ferai pas ça toute ma vie, alors je n’ai qu’à prendre mon mal en patiente.
L’année de mes dix-huit ans fut le tournant qui a fait basculer ma vie. J’ai toujours été passionné par l’occident, plus particulièrement l’Europe, enfin surtout la France. Tous les gens qui m’ont côtoyé savent qu’un séjour en France était le rêvé que je m’étais juré de réaliser un jour, quoi qu’il arrive. Partir loin, et tout quitter ne m’effrayait pas, mais néanmoins ça m’attristait énormément de laisser mes proches et surtout Wonhee. J’aurais aimé l’emmener avec moi, mais malheureusement ce n’était pas possible. Ce n’était qu’une année, mais en un an les choses changeaient, les gens évoluaient, mais optimise, j’avais espoir que mon monde ne basculerait pas. Même si je ne regrette pas d’être partie, ça n’a jamais été très rose pendant cette année. Il y a eût des moments difficiles, et des moments joyeux, mais au final je tuerai pour y retourner à nouveau. Je pense aussi que les premiers mois auraient été plus rudes sans la présence de cette chère Lucia, qui m’a été d’une grande aide. Elle était comme mon rayon de soleil coréen qui illuminait mes journées pendant que je m’aventurerai dans l’inconnu. Malheureusement, ça ne s’est pas bien fini entre nous deux. J’avais une nouvelle fois, foi en une amitié lucide, mais rien ne se passe jamais comme je le désire, à croire qu’en fait je n’ai jamais été vraiment douée pour les relations humaines.
Un an après, à mon retour, seul, tout avait changé. Sans même savoir pourquoi, ni de quelles façons, j’avais perdu contact avec Wonhee. Retour au monde réel. J’ai repris mes études pour devenir professeur de français, mais ces années ne furent pas faciles. Je sentais que mon entrée dans la vie active ne serait pas un long fleuve tranquille comme je me suis toujours complait à imaginer. A la fin, j’avais enchaîné les petits boulots sans débouchés. Des contrats de quelques semaines voir un moi qui ne me menait nulle part. Même si je ne l’avouerai jamais, j’étais dégouté de ne pas avoir fait plus, et de m’être plus donner, d’avoir saisi plus d’opportunité pour pouvoir faire honneur à celui qui s’était saignée pour moi. Enfin maintenant, j’ai une situation plus stable, si l’on peut vraiment appeler ça comme ça. Je suis fakefriend chez cha, et ironiquement, je me retrouve avec cette chère Lucia. Moi qui me disais que je pouvais gérer cette histoire compliquée, je m’étais définitivement trompé. Même si ce n’est pas le meilleur boulot qui soit, cela reste dix fois mieux que ce que j’ai pu faire auparavant. Comment j’ai fait ? Je lui dois tout ça. Comme on dit le hasard fait bien les choses, et j’ai eût l’occasion de la recroiser. Elle, Wonhee. & c’est elle qui m’a proposé ce poste dans cette agence. Après cinq ans sans s’être parlé, c’est étrange de désormais pouvoir se croiser presque quotidiennement. Paradoxalement, j’ai à la fois l’impression qu’elle a changé, et celle qu’elle n’a pas changé. J’ai l’impression qu’elle n’est plus complètement la Wonhee que j’ai connue et j’aimerai savoir pourquoi. Enfin je me fais peut-être des illusions, j’ai bien aussi de mon côté changé, tout le monde change, c’est inévitable. J’essaie donc de ne pas trop me prendre la tête, même si j’essaie que ça va être difficile, d’autant plus que des sentiments enfouie refont surface. Personnellement, j’essaie de ne pas avoir d’avis sur tout ce qui se trame ici. Je fais ce qu’on me dit, et c’est tout. On ne peut évidemment pas s’en vanter, mais j’ai l’espoir que je ne ferai pas ça toute ma vie, alors je n’ai qu’à prendre mon mal en patiente.