Être perfectionniste, savez vous seulement ce que ça implique ?


Je contrôle tout et j'ai bien dit tout. Mes études, mes fréquentations, mon style vestimentaire, mon argent ... Est-ce une maladie ? Je ne pense pas, je suis juste un peu ... excessif. Enfin ça c'est selon mes proches car moi j'ai pas l'impression d'abuser, dans ma vie il n'y a juste pas de place à l'improvisation.

Ça a commencé très jeune, j'ai toujours été soigneux avec mes affaires et mes parents ne pouvaient pas se plaindre du désordre dans ma chambre, il n'y en avait pas. Comme on dit, les chiens ne font pas des chats, cette maniaquerie ne m'est pas tombée du ciel, elle me vient de mes géniteurs, eux mêmes très organisés même si il faut avouer que j'ai légèrement poussé le trait. Très vite, ce goût de la perfection a envahi ma vie, je ne faisais pas simplement attention à mes affaires, ni même à mon look mais je me mettais à surveiller de façon draconienne mon alimentation, mon bulletin scolaire, mes amis ... Au final des amis, j'en avais très peu étant donné que mes critères étaient bien trop élitiste alors les contrôler c'était plutôt simple. Les notes aussi ce n'était pas la chose la plus compliquée du monde. On dit toujours que chez les gens ... différents, il y a un brin de génie, chez moi c'était le cas, les études ne m'ont jamais posé de problème.

Je grandissais et très vite, vers l'âge de 14 ans, le principal obstacle de ma vie apparaissait ... l'amour. Difficile de parler de perfection lorsqu'il s'agit du cœur. Les potentielles petites amies se bousculaient pourtant, en effet un garçon avec une coiffure étudiée au millimètre près, des vêtements impeccable et intelligent ... Ça ne court pas les rues. J'étais populaire donc mais rien ne me satisfaisait vraiment ... encore aujourd'hui ...

Indépendant mais pas trop, à l'âge de 18 ans j'ai quitté le cocon familial, m'assurant quand même que papa et maman me verseraient un peu d'argent de poche chaque mois, 1000 euros en plus de mes bourses universitaires qui suffisent déjà à elles seules à me payer un loyer et de quoi manger. L'université ... Un nouveau challenge. Y avoir des bonnes notes n'est pas aussi simple qu'au lycée, surtout dans la filière que j'ai choisi, la médecine, mais je m'y emploie et je travaille beaucoup, si bien que je suis à présent en troisième année.

Mais niveau amour et amitié, rien n'a changé vraiment. J'ai des amis, bien sûr mais si peu, il faut dire que pas grand monde supporte mes critiques, c'est dommage, c'est dans leur intérêt pourtant. En amour c'est exactement la même histoire, mais déjà si la fille n'est pas physiquement irréprochable, elle ne passera certainement pas le pas de ma porte. Et c'est comme ça, qu'une chose en entraînant l'autre, je me suis inscrit à la Cupid's heaven agency, au moins avec mes fakefriends, je peux exiger la perfection ~

( Désolé, ma façon d'écrire est très très laide, j'en conviens, mais c'est difficile de faire un condenser histoire/caractère/physique sans faire un pavé de 3000 mots ;_; )