Who are you really ? ft.Tsukasa Masaki.

Lorsque je me réveilla, ce fut le noir total qui m'accueillis. Un mal de tête horrible vint directement, me faisant me baisser de façon à ce que je puisse m'accroupir en boule. Mais une douleur au niveau du ventre me fit me relever, haletant. J'avais mal au ventre, comme si je m'étais pris un coup dessus. Merde. Tout ce dont je me rappelle, c'est que j'étais avec Tsukasa. Nous étions tranquille tous les deux, en couple, dans les bras l'un de l'autre et qu'une coupure de courant a gâché notre moment. On est descendu tous les deux à la cave pour que Masaki remette le courant en route, mais si je me rappelle bien, au bout d'un moment, je n'ai plus rien entendu...Le silence a fait place dans la cave puis en allumant mon portable, j'ai aperçu le corps de mon homme par terre. Il respirait, je le sais. Mais il lui était arrivé quelque chose. Sur le moment, je me suis dit qu'il s'était tout simplement cogné. Normal dans le noir, quand on y pense. Malheureusement, ce ne fut pas le cas. Je n'eus pas le temps de réfléchir plus que je me suis fait assommer à mon tour. Et je ne savais même pas pourquoi, et j'avais peur. Où étais-je ? Pourquoi j'étais seul, et surtout, pourquoi est-ce moi que l'on a enlevé ? Je ne leur ai strictement rien fait. Je ne sais même pas qui ils sont et pourquoi ils s'en sont pris à moi et Tsukasa. En parlant de lui, j'espère qu'il va bien. Il était quand même évanoui, et il est tout seul maintenant.

Je soupira tout en m'asseyant dans un coin de la pièce silencieuse et vide de présence si ce n'est de la mienne. Je dois bien l'avouer, je suis d'un naturel froussard, et là, j'ai plus que peur. J'avais des courbatures partout dans tout mon corps, et je me demandais s'ils m'avaient frappés ou si j'avais juste mal parce que j'étais tombé ou dans une mauvaise position. Mais peu importe qu'ils m'est frappés ou non, pour le moment, j'ai plus la trouille qu'autre chose. Je me releva alors, pour essayer de trouver une sortie ou quoi que se soit d'autre. Mais dans le noir, ce ne fut pas chose facile. Tâtonnant les murs, je sursauta lorsque je toucha ce qui ressemblait à une poignée de porte. Je souris doucement, content. Mais j'étais naïf de croire qu'elle serait ouverte.

Quel kidnapper ou autre laisserait la porte ouverte alors que la victime est à l'intérieur de la pièce ? C'est totalement grotesque. Je soupira de lassitude puis lâcha un petit cri de surprise en entendant le bruit d'une clé dans la serrure. Je recula, partant jusqu'au fond de la pièce qui apparemment était plus petite que je ne l'imaginais. Je pensais qu'elle était énorme, voir gigantesque. Mais elle était petite. Ridicule même. Un homme apparut devant moi, un homme d'une quarantaine d'années surement. Je le regarda de façon craintive, me mordillant les lèvres sous la peur. Il me sourit bizarrement et s'avança vers moi doucement, le visage que je définirais de méchant et de relativement moche. Mais où je suis tombé moi ? Je sens que ça va mal finir, bon dieu. Je sursauta lorsque mon dos claqua contre le mur, et l'homme sourit de façon sadique.

"Alors alors, le petit ami du petit Tsukasa hein ? Un bon moyen de pression."

Il s'approcha de moi, et il se retrouva collé face à moi, me regardant dans les yeux. Comment un homme pouvait enlever quelqu'un ? Surtout lorsque celle ci n'a rien fait dans l'histoire. Au faite...Comment il connait Tsukasa lui ? Apparemment, c'est de sa faute si je suis là, mais, je ne comprend rien. Et cela du se lire sur mon visage puisque l'homme se mit à rire perversement, me prenant par le bras. Je tenta de m'extirper de sa poigne, mais il était bien plus fort que moi. Je me plaignais, lâchant de petits gémissements et plaintes pour qu'il me laisse tranquille. Je ferma les yeux lorsqu'il leva la main pour me mettre une claque. Je recula, me tenant la joue tout en le regardant avec les yeux embués.

"Maintenant, tu vas te taire gamin. Sinon, je te ferais pire ok ?"

J'hochai la tête, le laissant me reprendre par le poignet pour m'emmener je ne sais où. Je baissa la tête, regardant quelque fois autour de moi pour essayer de me situer. J'ouvris grand les yeux lorsque j'aperçus la patinoire de Apgujung par la fenêtre, bien distincte. Je me sentais mal. Je savais où on était, mais je ne savais pas vraiment non plus. Nous rentrâmes dans une autre pièce, et il me fit m'assoir sur un canapé. Je jeta un coup d'œil, regardant les meubles qui m'entouraient. Il semblait avoir beaucoup d'argent. Que se soit pour ses vêtements ou pour le mobilier. Il se rapprocha de moi, et me tendis ce qui semblait être un verre d'alcool. Je lui jeta un regard empli de haine et il rit, reposant le verre sur une table à côté du canapé. Il sourit et tout en faisant je ne sais quoi, fouillant dans ses papiers.

"Laissez moi partir, je n'ai rien à avoir là-dedans !"

Il rit fortement, se retourna docilement vers moi, me fixant dans les yeux. Je déglutis, soudainement mal à l'aise. Je n'aurais peut être pas du lui dire ça. J'aurais du me taire, ne rien dire, et attendre la suite. Mais je ne peux pas attendre éternellement non plus ! Il s'approcha de moi, et je me colla le plus possible contre le canapé, ne le lâchant pas du regard. Je devais bien faire attention. On ne sait jamais, s'il tente quoi que se soit, j'essaye de m'enfuir. La porte est fermée, certes, mais pas à clé. Je l'ai vu l'a fermé, et j'en suis sûr, elle n'est pas fermée à clés ! J'ouvris grands les yeux lorsque se baissa à mon niveau, approchant sa bouche de mon oreille. Je me sentais mal. J'avais encore mal à la tête, ainsi qu'au ventre. Et maintenant, j'ai même mal à la joue. Il ne m'a pas raté tout à l'heure. Au faite...C'est bizarre qu'on soit seul ici, il n'aurait pas d'hommes de mains ?

"Partir ? Tais toi veux-tu. Ton copain n'est pas ce que tu crois, tu ne connais rien de lui. De toute façon, c'est lui que je veux alors ferme là et patientons ici. Le prince ne va pas tarder à venir sauver sa princesse retenue prisonnière."

Dit-il tout en me caressant doucement la joue. Je la lui claqua, le repoussant violemment. Je refusais qu'il me touche. Je m'en foutais de qui était Tsukasa ou qu'est ce qu'il a bien pu faire dans sa vie jusqu'à maintenant. Jamais je n'abandonnerais. J'aime Masaki, et ce n'est pas cet homme qui se croit tout permit qui me fera changer d'avis de si tôt...Attendez ! Comment ça il ne va pas tarder ? Non, non, non ! Il ne doit pas venir, c'est un pièce je suis sûr. Des hommes doivent l'attendre dehors ou je ne sais quoi et ils vont lui faire du mal. Aish, pourquoi je pense à ça moi ? C'est de sa faute si je suis là en même temps ! Il doit venir me sauver ! Point. Je suis son petit ami quand même...Mon dieu, faites qu'il arrive vite.

-JAE JOON !

-Toi...Comment j'ai fait pour ne pas m'en douter ?

-Relache le petit, c'est moi que tu cherches non ? Alors laisse le partir !

-NE LE TOUCHE PAS !

-Oh, mais c'est qu'on serait jaloux ? Écoute mon gars, je ne tuerai pas ton petit ami. Ce serait bien dommage de gâcher un si joli minois. Mais je vais l'obliger à te regarder mourir pour lui donner une leçon. Hein, mon chou ? Et après, je lui trouverai bien une petite place avec les autres prostitués. Il serait à sa place, là bas au moins.

J'étais mal à l'aise. Pire même. Ce n'était pas ce genre de mal aise lorsque l'on est avec son petit ami ou quelqu'un qui nous plait. Non. C'est ce genre de mal aise comme si on vous obligeait à faire quelque chose. Et là, c'est exactement ce que je ressens lorsque l'homme s'approche trop près de moi. J'essaye de lui montrer ma haine, et surtout que je n'ai pas peur de lui mais cela ne semblait pas fonctionner puisque il rit tout en se rapprochant de moi pour me caresser une nouvelle fois la joue. Je détourna la tête, dégouté par ce grossier et immonde personnage. Il n'avait donc aucune pitié ? Pas de cœur ? Aucuns sentiments ? Cet homme n'a-t-il pas de famille ? Des enfants, des parents, une femme ? Il sourit de façon que je définirais de sadique, enlevant en même temps enfin sa main. Je déglutis, et me dis que finalement, il faudrait être fou pour aimer quelqu'un comme lui. Assis sur le canapé, j'attendais. Je ne savais même pas qui ou quoi j'attendais. Tsukasa surement. J'en suis même persuadé. Mais après mure réflexion, je souhaiterais qu'il ne vienne pas me 'sauver'. Que lui feront-ils une fois qu'il sera arrivé ? Du mal surement. Je le sais bien.

Je regarda le verre plein posé à côté de moi, regardant les glaçons s'entrechoquer. Je souris doucement, puis une idée germa dans mon esprit. Je pris le verre sous le regard de l'homme, qui était assis à mes côtés. Il sourit, comme s'il avait gagné. Je leva docilement ma main où le verre y était posé, puis le jeta en direction du vieil homme pour avoir une chance de m'enfuir. Mais il l'évita comme si il avait cela toute sa vie, puis se rapprocha dangereusement de moi, passablement énervé. Il m'attrapa par la main, puis me força à me lever. Je couina tel un chiot battu, le suppliant du regard. "-JAE JOON !" Je sursauta en entendant la voix de Masaki résonner dans tout l'entrepôt. Mes prières n'ont pas été entendu...Il m'a retrouvé. Pourquoi ? Il aurait du rester quelque part, fuir, se cacher. Mais pas venir me chercher. Baboya. L'homme sourit de façon heureuse, comme s'il savait que Tsukasa allait venir. Je retenta de lui faire lâcher mon poignet mais ce fut sans résultat.

Il prit une espèce de lame, surement un couteau. Je déglutis, me laissant me faire tirer par la brute. Il ouvrit la porte et je vis directement Tsukasa en bas...Entouré d'hommes plus armés qu'il n'en était possible. Caché derrière le dos de l'homme, j'essayais de croiser le regard de mon petit ami. Mais l'homme qui me tenait me tira de façon à ce que je sois devant lui. Je déglutis en sentant la lame passer sous mon cou, interdisant en même temps tous gestes à Masaki. Je me sentais mal, j'avais comme envie de vomir. L'homme que je ne connaissais pas me donnait envie de vomir, il me dégoutant tellement. Mais en même temps, la peur dominait sur tout les autres sentiments. J'avais peur pour moi ainsi que pour Tsukasa. Que vont-ils nous faire ? Je n'en savais rien mais les hommes armés plus qu'il ne le fallait ne me disais rien de bon. Je regarda alors mon homme dans les yeux, y trouvant un certain réconfort. "-Relache le petit, c'est moi que tu cherches non ? Alors laisse le partir !"

J'ouvris grand les yeux, interdisant à Tsukasa de dire cela, sans parler. Mais je sursauta lorsque l'homme se mit à rire perversement, encore une fois. Je n'avais plus peur maintenant. J'étais totalement effrayé oui ! Non mais il va pas bien de rire comme ça lui ? C'est pas la fête à la crevette...Si ? Ok. Je grimaça en sentant des lèvres froides toucher ma joue, l'embrassant brutalement. Je frissonna d'horreur, essayant de me dégager de sa poigne. Je jeta un coup d'œil à Tsukasa, le suppliant de faire quelque chose. "-NE LE TOUCHE PAS !" Il allait se jeter sur l'homme mais les hommes armés de tout et de rien l'en empêchèrent. Je voulus crier quelque chose mais le vieux prit la parole avant, me coupant dans mon élan. "-Oh, mais c'est qu'on serait jaloux ? Écoute mon gars, je ne tuerai pas ton petit ami. Ce serait bien dommage de gâcher un si joli minois. Mais je vais l'obliger à te regarder mourir pour lui donner une leçon. Hein, mon chou ? Et après, je lui trouverai bien une petite place avec les autres prostitués. Il serait à sa place, là bas au moins."

J'ouvris une nouvelle fois les yeux, écoutant l'homme rire et mon petit ami commencer à se faire frapper. Je tira sur ma main lorsque j'aperçus un homme frapper Tsukasa avec une batte, puis d'autres avec divers instruments de tortures. Ne réussissant pas à me dégager de la poigne de l'autre, je m'approcha plus de lui, me collant contre son corps. Il sourit, et je fis de même, levant ma jambe brutalement. Il cria tout en relâchant la lame par terre, se pliant de douleur, les hommes s'arrêtèrent de frapper Masaki pour se retourner vers moi et l'homme souffrant. Bien fait, na ! Je déglutis en les voyant d'approcher de nous, puis je partis en courant sur le côté, ayant repéré un petit coin pour me cacher en entendant qu'ils passent tous en courant devant moi. Ça devait être une espèce de placard, mais peu importe. Ils passèrent devant tels des gros nigauds, j'en sortis alors, repartant vers Tsukasa. Le voyant toujours à terre, je m'approcha de lui, m'agenouillant pour le prendre dans mes bras. Il toussa un peu, et tenta de se relever, finissant assis devant moi. "Tsukie ! Ça va ne ?"

Il hocha difficilement la tête, et je le pris par le bras pour l'aider à se relever. Mais j'entendis des pas derrière moi, ce qui me fit lâcher mon petit ami et me retourner face à...l'homme. Le coup de pied de tout à l'heure la apparemment de un, pas tué, et de deux, énervé. J'étais dans la merde. Non, on était dans la merde techniquement parlant. Il s'approcha doucement de nous, nous souriant toujours de façon sadique et cette fois ci, il semblait vraiment en colère. Je recula, entrainant Tsukasa avec moi. Mais bientôt ce fut le mur qui nous empêcha tout mouvement. Je pris le bras de Masaki, le plaçant derrière moi. "Laissez nous tranquille ! Pourquoi vous vous acharnez comme ça ? C'est bon, on a comprit, maintenant laissez nous, s'il vous plait..."

Who are you really ? ft.Tsukasa Masaki. 120105082707931754

"Tsukie ! Ça va ne ? »

-Vas t'en, Jae Joon, il faut que tu t'en ailles, très vite.

"Laissez nous tranquille ! Pourquoi vous vous acharnez comme ça ? C'est bon, on a comprit, maintenant laissez nous, s'il vous plait..."

-Tu ne sais pas qui il est, mon petit gars. Ton petit copain est un criminel, qui a volé des millions à des personnes qui ne lui avaient rien demandé. C'est un criminel qui mérite de payer pour ses actes.

-C'est faux !

-Bonne nuit !

J'avais encore plus peur que tout à l'heure. Alors que je me cachais pour que les hommes ne me trouvent pas, je pus enfin sortir lorsqu'ils passèrent sans me voir. Bande d'imbéciles va. Que de gros lourdeaux qui ne font que ce qu'on leur ordonne. Mais pour le moment, peu importe. Le plus important est que je dois retourner vers Tsukasa qui doit être dans un mauvais état. Je n'en revenais toujours pas de plusieurs choses. Déjà, rien que le fait de m'être fais kidnapper me stress encore, mais le courage que j'ai eu de frapper l'homme aussi me surprend. Je ne m'en pensais pas capable du tout, mais je l'ai fais. Et d'une certaine manière, j'en suis réellement fière. Je nous ai peut être sauvés en faisant ce geste que je définirais d'instinctif dans ce genre de situation. Je souris doucement tout en continuant de courir vers l'endroit où se trouvait Masaki, perdant mon sourire en le voyant avachi par terre, tordu par la douleur. Je m'approcha de lui, le retenant et l'entourant de mes bras. J'avais du mal à le tenir mais à ce moment je m'en foutais plus que tout. Je voulais juste partir avec lui, et ne plus jamais revoir ces hommes horribles. Mais il m'agrippa avec force puis me repoussa brutalement d'un seul coup. "-Vas t'en, Jae Joon, il faut que tu t'en ailles, très vite."

Mais je secoua la tête, refusant catégoriquement de le laisser ici. Il me prenait pourquoi qui ? Il pensait vraiment que j'allais le laisser là tout seul ? Et puis quoi encore ! On vient seulement de se dire oui pour débuter une relation qui se promettant plus que...réjouissante et heureuse. Je l'aime, comment pourrais-je le laisser seul au milieu de tous ces affreux hommes sans cervelles ? Petit ami indigne. Je suis peut être fou, mais ne dit-on pas que l'amour rend aveugle ? J'ai une excuse donc. Je suis amoureux de lui, je fais ce que je veux. Alors chut, vos bouches. Je le retint alors, l'aidant à se relever. Mais nous eûmes du mal à marcher, ce qui nous ralentit considérablement. On se fit alors rattrapé par l'homme à qui j'avais du faire très mal au niveau de ses organes génitaux. Je me retourna et me plaça devant Masaki, demandant à l'homme de nous laisser partir.

Mais Tsukasa me prit par l'épaule, me plaçant derrière lui. Je ne dis rien, sachant très bien qu'il allait de toute façon ne pas m'écouter. J'étais vraiment inquiet pour mon homme. Ce genre d'homme était capable de tout, je le savais bien. J'ai déjà eu des clients comme cela quelques fois. Le genre de clients qui ne vous veux que pour eux et personnes d'autres. Qui sont violents quand on dit non. Et je ne veux pas qu'il fasse de mal à mon Tsukie. Pourtant, le fait que Masaki se soit avancé ne changea strictement rien vu que l'homme continuait d'avancer vers nous, doucement, souriant sadiquement et riant de façon sadique et amusé. "-Tu ne sais pas qui il est, mon petit gars. Ton petit copain est un criminel, qui a volé des millions à des personnes qui ne lui avaient rien demandé. C'est un criminel qui mérite de payer pour ses actes."

"-C'est faux !" Je ne comprenais pas de quoi ils parlaient mais je n'eus pas le temps d'y faire réellement attention. Tsukasa se jeta sur l'homme, apparemment mécontente et très énervé. Ils atterrirent tous deux sur le bitume et je vis mon petit ami grimacer de douleur. J'amorçai un geste pour l'aider, mais tout se passait bien trop vite. Je ne savais pas quoi faire, comment réagir. J'allais aller aider Masaki lorsque je le vis tomber sur le côté, saignant du ventre. Choqué, je ne fis rien, le regardant souffrir le martyre. L'homme sourit et sortit un briquet, allumant le feu dans l'entrepôt. "-Bonne nuit !" Il partit et je courus vers Tsukasa qui me prit par le col, me tirant vers la sortie. Haletant, je regarda Masaki tomber lorsque nous fûmes assez loin de l'entrepôt en feu. Les pompiers n'allaient pas tarder, ainsi que les secours en général. Mais j'étais inquiet pour lui.

Je m'accroupis à côté de lui, l'allongeant par terre. Je déchira mon tee-shirt, laissant mon ventre à l'air frais. Je m'arrêta, touchant l'endroit de mon ventre où une douleur aigu se faisait sentir. N'y faisais pas attention, j'enroulai le tissu autour du ventre de mon homme, appuyant contre la blessure pour arrêter l'hémorragie. Mais soudainement, quelque chose fit tilt dans ma tête. Si j'ai bien compris, Masaki a fait des choses graves dans sa vie. Si la police apprend tout ça, je ne sais pas ce qui pourrait se passer. Je soupira alors, soulevant mon homme qui était évanoui par terre. Grimaçant de douleur, je fis une moue boudeuse. "Tient le coup Tsukie, s'il te plait..."

-Jaejoon ? Jaejoon ??

J'étais totalement inquiet pour Tsukasa. Il était évanoui depuis plusieurs minutes déjà et j'avais un mal fou à avancer sans perdre peu à peu mes forces. Déjà normalement j'aurais eu du mal pour le porter mais là, je sens que je ne vais pas tenir longtemps. Pourtant, je continua le chemin quand même. Je me devais de le sauver. De le sauver déjà physiquement parlant et ensuite de la police. Si j'ai bien tout suivis, il a fait beaucoup de chose dans sa vie qui sont considérés comme des délits. Je ne sais pas ce qu'il a fait, mais je m'en fiche. Il pourrait m'avouer avoir tué quelqu'un, ça ne me ferait rien. Je l'aime. Cela me ferait certes un choc, un garçon comme Masaki, doux et aimant tuer quelqu'un, c'est impensable tout simplement. Soupirant, je trébucha sur un caillou, me rattrapent avant de tomber par terre. Mais au bout d'une quinzaine de minutes de marche une porte d'une maison s'ouvrit, faisant place à une dame. Elle lâcha un petit cri de surprise en nous voyant, et j'étais près à m'enfuir en courant si jamais elle appelait la police. Elle m'ordonna de renter chez elle, ne laissant place à aucune protestation.

Une fois à l'intérieur, je regarda tout autour de moi, le respiration difficile. Je crois que je dois avoir une côte ou un truc du genre par à sa place là tout de suite maintenant. Mais lorsque la vieille femme revint, je la supplia d'aider mon ami, et elle m'indiqua d'aller le poser dans la chambre au fond du couloir. Le déposa sur le lit délicatement, je me plia, tenant mon ventre. La merde, ça fait mal. La femme rentra dans la chambre, me jetant un regard maternel. Je me releva, lui disant en même temps que tout allait bien. Elle secoua la tête et posa ce qui ressemblait à une trousse de premier secours sur la table de chevet. Elle allait commencer à soigner mon homme lorsque je pris sa main dans la mienne. Elle me regarda bizarrement, et je pris le coton imbibé de désinfectant dans ma main. Je m'accroupis au côté de Tsukasa, caressant d'abords tendrement sa joue. Je sentais le regard curieux de la femme derrière moi, mais je n'y fit pas attention, continuant de soigner Masaki. Je grimaça lorsque la douleur au niveau de mon ventre s'intensifia, et termina de bander la plaie de mon petit ami. C'était de ma faute s'il était dans cet état. Je me sentais coupable.

Je sursauta en sentant une main sur mon épaule. Je me retourna doucement, souriant à la dame qui nous aidait si gentiment. Elle me prit la main et me dit m'assoir sur une chaise. Elle revint plus tard, avec une autre trousse de secours. J'allais lui dire que tout allait bien mais elle posa son doigts sur mes lèvres, me souriant comme une mère le ferait à son enfant blessé. Je me mordis les lèvres, grimaçant lorsqu'elle touchait des zones douloureuses et sensibles. Elle me dit que je n'avais rien de très grave, juste des ecchymoses et des petites plaies. Je soupira de soulagement, puis retourna la tête vers Tsukasa. J'espère qu'il ira mieux, parce qu'il est blanc comme un c*l là. Je sentis une main prendre la mienne doucement et je suivis sans faire de bruits la vieille femme jusqu'à la cuisine. Elle me servit un thé bien chaud et posa des gâteaux secs sur la table. Je souris en la remerciant, piochant en même temps dans le plat. Regardant l'heure, je m'étouffa avec mon gâteau. On était le matin...Très tôt. 6H15 exactement. Je releva la tête, regardant la femme dans les yeux. Elle pencha la tête sur le côté, me souriant toujours. "Madame...Déjà, merci pour toi mais...Pourquoi nous avoir aidé ? Nous aurions pu être des voyous qui fuyaient la police..."

En quelque sorte, c'était bien la réalité. Mais elle me sourit encore plus gentiment et tendrement, comme si la réponse à ma question était évidente. Peu de personnes auraient fait cela. Même moi je ne sais pas si j'aurais accueillis des étrangers chez moi...Enfin, mon frère m'aurait tué avant que je lui explique pourquoi des gens que je ne connais pas sont à la maison, dans un de nos lits. "Simplement parce que dès à l'instant où je vous au vus jeune homme, je savais que vous n'étiez pas qu'amis." Ouvrant la bouche, j'allais lui rétorquer que de un, ce n'était pas une raison valable, et de deux, comment elle avait deviné ? C'en est troublant, à croire qu'on est dans un drama à l'eau de rose avec la vieille femme qui apparait et qui sait tout sur tout. Effrayant. Je soupira, posant ma tête sur le table. J'étais crevé, je n'avais pas dormi depuis je ne sais combien d'heures. Mais alors que mes petits yeux se fermaient, je sursauta en entendant quelqu'un m'appeler en criant. "-Jaejoon ? Jaejoon ??" Je me releva soudainement, courant vers la chambre où était allongé Masaki. J'ouvris la porte brutalement, le découvrant debout, perdu. Attendez...Debout ?! Ohmy...Comment il a fait ? Avec ses blessures...Argh, l'idiot. Je courus vers lui, l'enlaçant tout en le forçant à s'allonger sur le lit, à côté de moi. Je ferma les yeux doucement pour éviter de laisser glisser mes larmes. Même si ce fut déjà trop tard. "Tsuki Tsuki Tsukiiiiiie..." Répétant encore et encore son surnom, je me blottit le plus contre lui de façon à ce que je ne lui fasse pas trop de mal non plus. "Qu'est ce que je disais ! Plus qu'amis !" La vieille femme vint à nos côtés avec le trousse de soin, souriant comme une collégienne qui découvrait l'amour pour la première fois.

"Qu'est ce que je disais ! Plus qu'amis !"

-Merci beaucoup pour ce que vous avez fait pour nous...

-Ce n'est rien. Vous devez surement avoir une ribambelle de choses à vous dire. Alors je vais vous laisser seuls. D'accord ? Prenez votre temps.

-Je suis désolé, c'est ma faute si tout ca est arrivé...Je...Je n'ai jamais parlé de cela à personne, mais à vrai dire. Je crois que ca s'impose maintenant. En fait, mes parents sont morts assassinés quand j'avais une quinzaine d'années. Parce qu'ils ne voulaient pas céder le restaurant à un type plus riche que nous. Pour finir, ils ont utilisé la force, et les ont assassinés pour pouvoir raser ma maison ensuite.
Depuis, je me suis promis de faire payer ces assassins. Quand j'ai appris qu'il vivait ici, j'ai commencé à arnaquer des personnes comme ca qui avaient volé de l'argent ou détruit des vies comme ils l'avaient fait avec la mienne.
J'ai donné une bonne lecon à la plupart, et j'ai remboursé les victimes, mais cette fois ci, je me suis fait avoir.
J'aurais du savoir qu'il me surveillait, et jamais je n'aurais du t'embrasser en public...Ca a mis ta vie en danger.

-Je suis un imbécile....Je suis désolé.

Savoir que l'on était en sécurité me réconfortait. Toute cette histoire n'était pas vraiment terminée, je le sais bien. L'homme va savoir que nous ne sommes pas morts dans cet entrepôt. Mais je pense que l'on sera tranquille pour un petit moment. Au moins le temps que l'homme trouve un autre truc pour briser Tsukasa. Je ferais plus attention maintenant. Je vais m'acheter une arme, il va voir le vieux. Mes yeux se fermaient doucement, et alors que j'allais partir dans les bras de Morphée, j'entendis mon petit ami m'appeler. Je me releva brutalement et courut jusqu'à la chambre où il était allongé. Ouvrant la porte à la volée, je partis directement me réfugier dans les bras de Masaki. Mon dieu, qu'est ce que ça m'avait manqué. Quelques heures loin de lui et de sa chaleur et je suis à deux doigts de mourir. Je le força à s'allongea pour éviter qu'il n se fatigue encore plus. La vieille femme arriva peu après et sortit une phrase qui me fit pouffer doucement de rire contre mon homme. Elle s'activa soudainement sur le bandage de Tsukasa, et je le vis grimacer de douleur, se crispant. Je pris sa main dans la mienne et l'embrassant sur les lèvres pour qu'il ne pense plus à la douleur. Une fois le pansement terminé, la femme se releva mais Tsukasa la retint, la regardant dans les yeux. "-Merci beaucoup pour ce que vous avez fait pour nous..."

Je secoua la tête de haut en bas comme pour appuyer ses dires, remerciant la femme du regard. Elle nous sourit alors et tapota gentiment la main de Masaki. "-Ce n'est rien. Vous devez surement avoir une ribambelle de choses à vous dire. Alors je vais vous laisser seuls. D'accord ? Prenez votre temps." Je lui souris et le regarda quitter la pièce. Je savais déjà de quoi nous allions parler. Même si j'avais au fond de moi espéré que cette discussion ne se fasse jamais, ou alors pas maintenant, mais je savais que c'était une obligation. C'est ce que font les adultes normalement. Mais surement que j'ai encore envie d'être un enfant au fond de moi je suppose. Je regarda mon petit ami dans les yeux lorsque celui ci me prit la main tendrement, me fixant aussi. "-Je suis désolé, c'est ma faute si tout ça est arrivé...Je...Je n'ai jamais parlé de cela à personne, mais à vrai dire. Je crois que ça s'impose maintenant. En fait, mes parents sont morts assassinés quand j'avais une quinzaine d'années. Parce qu'ils ne voulaient pas céder le restaurant à un type plus riche que nous. Pour finir, ils ont utilisé la force, et les ont assassinés pour pouvoir raser ma maison ensuite. Depuis, je me suis promis de faire payer ces assassins. Quand j'ai appris qu'il vivait ici, j'ai commencé à arnaquer des personnes comme ça qui avaient volé de l'argent ou détruit des vies comme ils l'avaient fait avec la mienne. J'ai donné une bonne leçon à la plupart, et j'ai remboursé les victimes, mais cette fois ci, je me suis fait avoir. J'aurais du savoir qu'il me surveillait, et jamais je n'aurais du t'embrasser en public...Ca a mis ta vie en danger."

Il soupira et regarda sur le côté. J'ouvris un peu la bouche, surprit. Je m'étais attendu à tout, sauf à cela. Ce n'était pas spécialement horrible, de mon point de vue. J'étais même fière de lui au fond de moi. Mais la surprise à prit place et a gagné la bataille face à tous mes autres sentiments. "-Je suis un imbécile....Je suis désolé." Je sursauta et me retourna vers lui. Il avait vraiment l'air triste. Je souris doucement et m'approcha à quatre pattes de lui, entourant son cou de mes bras. Je ne m'assis par sur ses genoux mais écarta les jambes de façon à ce que mes genoux soit de chaque côtés des jambes de Masaki qui était assis les jambes dépliées. Je lui souris amoureusement tout en déposant mes lèvres délicatement sur les siennes. J'approfondis le baiser, et celui ci dura quelques instants. Me décollant de lui, je pencha la tête sur le côté et lui souris amoureusement cette fois ci. "Peu importe ce que tu fais, ou ce que tu as fait. Tu resteras l'homme que j'aime tu m'entends ?" Je reposa ma bouche contre la sienne, l'embrassant plus sauvagement et de façon approfondis. Nous restâmes comme cela quelques minutes, s'embrassant et se câlinant, toujours dans la même position. Mais la porte s'ouvrit d'un seul coup, laissant place à la vieille dame, qui surprise, faillit laisser tomber le plateau dans ses mains. Je décolla mes lèvres des siennes, tournant la tête en direction de la dame qui nous regardait la bouche ouverte. J'ouvris la bouche, et rougis soudainement. "Ah..Je...Heu, enfaite c'est que...Enfin voilà..." Je rougis encore plus, et cacha ma tête dans le cou de mon petit ami. C'était extrêmement gênant cette situation.

"Peu importe ce que tu fais, ou ce que tu as fait. Tu resteras l'homme que j'aime tu m'entends ?"

-Oh, je t'aime aussi mon ange...

-Ouvre la bouche.

-Vous pouvez partir après avoir récupéré. Vous devriez dormir !

Dans les bras de mon amoureux, bien installé, il m'avoua alors tout. Même si j'avoue que cela m'a réellement choqué, ce qui est normal, je ne lui en veux pourtant pas. On a chacun une histoire différente, un futur et un destin pas forcément liés, et surtout un passé souvent très différent et éloigné l'un de l'autre. Mais cette fois ci, je ne pouvais pas lui en vouloir. Tout le monde a déjà fait quelque de mal dans sa vie. J'ai déjà fait beaucoup de choses mal dans ma vie que personne ne sait, et pourtant cela ne m'empêche pas d'être heureux. Et je veux rendre Tsukasa heureux, parce que j'ai comme cette impression qu'il ne l'a pas été beaucoup dans sa vie. Je lui souris alors et vint m'installer sur lui, mes jambes de chaque côtés des siennes pour ne pas le blesser. Je le regarda quelques secondes dans les yeux puis l'embrassa avec tout mon amour, et ma douceur. A travers ce baiser, je voulais qu'il sente que je l'aimais et que je lui pardonnais tout. Et quand je dis tout, c'est tout. C'est impossible pour moi de lui en vouloir tout simplement. Et rien que de penser à tout ce qu'il a du traversé, je me sens tellement désolé pour lui. Je me décolla de lui, quittant ses lèvres douces et chaudes.

Je lui souris alors et murmura doucement contre son oreille des paroles réconfortantes. Cela sembla le rassurant encore plus et il me serra contre lui, de toute ses forces malgré qui lui en restait peu. "-Oh, je t'aime aussi mon ange..." Il avait beau avoir dit ses mots en japonais, je les avaient très bien compris. Merci aux cours de japonais lorsque j'étais au lycée, sinon je n'aurais surement rien compris. Ou j'aurais peut être deviné, mais de toute façon, dès que l'on rentre, j'exige qu'il me donne des cours de japonais pour que je comprenne tout ce qu'il me dit lors de ce genre de moment pleins d'émotions. Je fermai les yeux doucement lorsque mes lèvres touchèrent une nouvelle fois celle de mon petit ami. Je ne saurais décrire la sensation que tout cela me fait. Ce n'est même pas humain, j'ai l'impression de bruler de l'intérieur. C'est comme si le bonheur prenait vie pile à cet endroit là, mon cœur battait bien trop vite pour que cela soit normal. Je l'aimais, et plus que tout. En quelques jours, quelques heures, Tsukasa est devenu tout, mon tout. J'en viendrais même à me demander s'il ne m'a pas jeté un sort lors de notre rencontre ou même de notre révélation au nightclub.

Perdu dans l'échange entre moi et mon homme, je n'entendis pas tout de suite la porte d'ouvrir et la vieille femme nous regarder avec surprise. Mais lorsque j'entendis des pas, je sursauta et regarda en direction de l'entrée, croisant le regard de la femme. Je rougis et essaya de me défendre, sans résultats. Je me mis à bégayer devant son regard emplit de sous-entendu et surtout ce regard qui me rappelait celui de ma mère lorsque je faisais une bêtise. Je me retourna ensuite vers Masaki lorsque celui ci se mit à rire, visiblement heureux de ce petit moment d'intimé si je puis dire. En quelques heures, cette vieille dame était devenu importante pour nous deux, pour la suite de notre histoire. Sans elle, à l'heure qu'il est, si ça se trouve nous serions dans un poste de police ou alors mort de froid dehors. Je ne peux que la remercier de tout mon coeur. Et si en plus Tsukasa va mieux physiquement et psychologiquement parlant, alors tant mieux, j'en suis heureux moi aussi.

La vieille femme s'approcha alors avec le plateau de nourriture et je lui souris, la remerciant et mon ventre se fit remarquer avec un petit bruit pas très classe. Je pouffa doucement dans ma barbe inexistante, et me tourna vers mon homme qui semblait encore plus content que moi à la simple vie de la nourriture. "-Ouvre la bouche." Je souris et ris doucement tout en faisant ce qu'il me demandait. "Aaaah." Il me mit le morceau dans la bouche, puis dans la sienne, mangeant tout en me regardant. Une demi heure plus tard, je souris doucement en voyant Masaki commencer à s'endormir tout en mangeant. J'étais fatigué aussi mais je n'avais pourtant pas envie de m'endormir. J'ai cette peur que tout ne soit qu'un rêve et que je me réveille dans ma chambre, seul. "Vous pouvez partir après avoir récupéré. Vous devriez dormir !" J'hocha la tête en direction de la vieille femme qui sortit et je me releva de Tsukie, le forçant à s'allonger sur le lit. Il s'endormit tout de suite et je ris docilement ne voulant pas le réveiller. Je pris les bandes et changea son pansement sale. Je souris tristement en voyant sa blessure et la caressa doucement. Il frissonna et je souris tout en retirant ma main pour ne pas le gêner. Une fois le bandage refait, je pris la couette et la mit sur mon petit ami, le couvrant le plus possible.

Je m'assis par terre, à ses côtés, le regardant dormir avec amour. Qu'est ce qu'il était beau. Je me demande même comment j'ai réussi à l'avoir pour moi. Il doit avoir tellement de prétendants ou de prétendantes. Je caressa tendrement sa joue, la mienne posa sur l'oreiller à côté de sa tête. Je me releva et déposa un bref baiser sur ses lèvres. Il bougea et se mit dans une position qui semblait plus confortable pour lui. Je souris en remarquant qu'il prenait toute la place dans le lit. Je n'avais pas le cœur à le réveiller juste pour lui demander de se pousser pour me laisser de la place. Je me rassis par terre à côté du lit, posant ma tête sur mes bras qui eux, étaient posés sur le lit. J'avais un peu froid, j'avais mal partout surtout à mes blessures, mais je ne voulais rien laisser paraître. J'avais réussi à ne pas lui faire penser à ça alors ce n'est pas maintenant que mon plan va couler. Je fermai doucement les yeux et m'endormis, toujours dans la même position inconfortable. Mais je m'en fichais, le plus important était que je sois à ses côtés.

"Aaaah."

-Désolé, mon ange, mais nous devons partir. Tu pourras dormir une fois à la maison....

Allongé aux côtés de mon homme, je m'en fichais d'avoir mal dans cette position ou quoi que se soit d'autre. Je voulais juste pouvoir le sentir près de moi avant de m'endormir. Ce que je fis rapidement. Plus rapidement que ce que je le pensais enfaite. Fermant les yeux doucement, les bras de Morphée m'accueillir délicatement et je partis dans le royaume des songes. Mes rêves n'étaient pas réellement ce qu'ils étaient d'habitude. Je dois dire que Tsukasa les a hantés jusqu'au bout. Je me sentis bouger pendant quelques instants avant qu'un lit moelleux m'accueille à son tour. A moitié endormi, je savais très bien pourtant qui m'installait comme cela. Je reconnaissais bien ses gestes doux, ses mains et son odeur. Mon homme prenait soin de moi. Et je ne sais pour quelle raison, cela me fit extrêmement plaisir. Limite j'étais en train de gagatiser là. Mais je le sentais ensuite partir, entendant ses pas sur le sol. Je referme bien mes yeux comme il faut, retombant petit à petit dans les songes. Je me sentais bien, c'était comme si je vivais une autre vie. Quelque chose d'invraisemblable. Ce ne fut que quelques minutes plus tard, après de longues et reposantes minutes, que Masaki revint me chercher. Je sentis ses lèvres embrasser mon cou, et cela me fit frissonner. Refusant de me réveiller au départ, j'ouvris tout de même les yeux, regardant mon homme, les yeux toujours embués. "-Désolé, mon ange, mais nous devons partir. Tu pourras dormir une fois à la maison...."

Il me leva doucement, passant ses mains dans mes cheveux et m'embrassant avec amour. Je fis une petite moue boudeuse tout en m'accrochant à son cou. Je m'assis sur le bord du lit, toujours accroché au cou de mon petit ami qui était maintenant à genoux devant moi. Je posa docilement ma tête dans son cou, essayant de ne pas me rendormir. Je me releva ensuite, frottant mes yeux toujours à moitié fermés et embués. Je bailla avant de me relever, prenant la main de Tsukasa en passant. Je lui souris et traina des pieds jusqu'à le sortie de la chambre. Je m'arrêta d'un seul coup, ouvris la porte et regarda si la vieille femme n'était pas dans les parages. Je souris encore plus en ne le voyant pas et referma la porte, me retournant vers mon homme. Il me regarda comme si je venais de tuer quelqu'un devant lui, me questionnant du regard. Un fin sourire s'éleva sur le côté de mes lèvres et j'entourai son cou de mes bras, posant mes lèvres sur les siennes, l'embrassant avec fougue et amour.

Je sentis ses mains me serrer contre lui, et je ferma les yeux, approfondissant le baiser. Nos langues se rencontrèrent, et je lâchai un petit gémissement plaintif. Merde, quelques heures sans l'embrasser de cette façon et je suis déjà en manque. Mais peu importe, j'en avais bien trop envie. Je me décollé ensuite de lui pour que l'on puisse reprendre chacun notre souffle, se regardant dans les yeux. Je lui souris et posa ma main droite sur son torse, l'autre toujours autour de cou, bien accrochée. Je venais de le remarquer, mais il est plus petit que moi...Je n'ai pas réellement l'habitude d'être le plus grand mais peu importe qu'il soit petit ou grand. Je me sens bien dans ses bras, et c'est le plus important pour moi dans une relation amoureuse digne de ce nom. Je posa ma tête dans son cou, reniflant lorsque les larmes commencèrent à couler. Je sentais que Masaki voulait me dégager de lui pour me regarder ou je ne sais quoi, mais je m'accrocha hermétiquement à lui, essuyant mes yeux en reniflant une nouvelle fois.

Nous restâmes comme cela quelques minutes. Longues minutes où je ne fis que pleurer comme un gamin dans ses bras. Je renifla une dernière fois et me décollé de nouveau de lui, évitant son regard le plus possible. Je sentis Tsukasa prendre mon menton dans une de ses mains, me forçant à le regarder dans les yeux. J'essuyai mes yeux avec mes points et lui fis une petite moue, me blottissant dans ses bras. Il commença à me caresser doucement les cheveux, me demandant ce que j'avais. Je me racla la gorge et attendis quelques secondes avant de répondre. "J'ai...J'ai eu si peur Tsukie...Tu...Je...J'ai cru que t'allais mourir idiot !" Dis-je en lui frappant l'épaule doucement, pleurant contre son torse. Jusqu'à maintenant, je ne m'en était pas rendu compte, mais j'avais faillis le perdre. Le voir si faible, si amoché m'avait déjà fait beaucoup de mal mais en y repensant, c'est juste horrible. Et s'il n'était pas arrivé à temps ? Je serais quelque part, très loin à faire je ne sais quoi...Et si je n'avais pas réussi à frapper le vieil homme, qui me dit que Masaki ne serait pas mort à l'heure qu'il est ? Je ne veux plus jamais connaitre cette sensation de vide en le voyant si faible. Mon Tsukie, c'est quelqu'un de fort, point final. Plus jamais on ne lui fera du mal, je le promet. Hoquetant doucement, je repris la parole, ne le laissant pas répondre. "Promet moi que tout ira bien...Je ne...veux pl...plus que tu sois blessé de cette façon compris ?"

-Quelque chose ne va pas ?

-Jae Joon-ah ?

-Qu'est ce qu'il ne va pas ?

"J'ai...J'ai eu si peur Tsukie...Tu...Je...J'ai cru que t'allais mourir idiot !"

"Promet moi que tout ira bien...Je ne...veux pl...plus que tu sois blessé de cette façon compris ?"

-Je...

-Ca n'arrivera plus je te le promets. Allez viens.

-Je t'attends dans le salon, hum ?

-Et ne t'en fais pas, ne ?

-On peut y aller ?

-Tu n'es pas rentré chez toi depuis deux jours !

Je pleurais comme un enfant dans ses bras. En même temps, j'avais faillis le perdre, et c'est plus qu'une bonne raison pour pleurer. Mais on ne peut pas comparer cela avec les pleurs d'un enfant. Bien au contraire, se sont bien des pleurs d'adultes. D'un côté je lui en veux tellement de s'être laissé faire comme ça, mais en même temps temps, je m'en veux tellement aussi. Si j'avais su bien me battre, on n'en serait peut être pas là. Si je n'avais pas été là, Masaki n'aurait pas eu tant de problèmes. Je sais bien que ce n'est pas de ma faute, que je ne dois pas me blâmer pour ça. Après tout, quand on regarde bien, tout est terminé. Mais je sais intérieurement que non, justement, rien n'est fini. L'homme à qui on a eu à faire n'abandonne pas si facilement, je le sais bien. Je me mis alors à renifler dans le cou, pleurant toujours comme un bébé dans les bras de sa mère. Je lui demanda alors de promettre que plus jamais on ne vivra cela. "-Ça n'arrivera plus je te le promets. Allez viens." Je savais bien que c'était égoïste mais j'en avais besoin. Je suivis alors mon homme dans la salle de bain, la tête baissée et reniflant toujours un peu. Une fois à l'intérieur de la pièce, Tsukasa prit des vêtements lui venait surement de la vielle dame. Elle était tellement gentille. Un jour, cela lui prêtera préjudice.

Il posa les habits sur l'évier et s'approcha doucement de moi. Il commença à déboutonner ma chemise, et j'ouvris la bouche, un peu surprit par son geste. Je rougis sous son geste; je n'avais pas l'habitude que l'on prenne soin de moi de cette façon. Mes anciens petits amis n'était pas du genre gentillet et à prendre soin de moi. Mais bon, Masaki n'est pas comme tout le monde en même temps. A mes yeux, il est tellement parfait. Tellement gentil, doux, mais en même temps protecteur et fort. Bref, je crois que je suis totalement amoureux de lui. Même accro je pense. Je rougis encore plus en croisant le regard de mon homme qui rougit lui aussi. Il continua cependant de déboutonner ma chemise et une fois celle ci totalement défaite, il me l'enleva, la laissant glisser sur mes épaules. "-Je t'attends dans le salon, hum ?" J'hocha la tête et attendis qu'il sorte pour commencer à enlever mon pantalon. Mais la porte s'ouvrit tout d'un coup, me faisant sursauter face à la surprise. "-Et ne t'en fais pas, ne ?" Je lui souris et une fois la porte fermée, je souffla et enleva mon pantalon pour le poser sur la machine à laver. Je ne savais pas quoi en faire alors autant les laisser à la dame. J'enfilai vite fait les autres et une fois prêt, je me plaça devant la glace pour me recoiffer. Je souris et sortis enfin de la salle d'eau. "-On peut y aller ?"

Je lui souris et le suivis, entendant du monde arriver. La vieille femme avait du inviter des amis ou de la famille, et je ne voulais pas la gêner. Alors j'accélérai, suivant mon homme jusqu'à l'extérieur. Si on nous voyait, on risquait soit de se demander qu'est ce que l'on faisait, soit nous arrêter pour nous le demander. Alors il fallait se dépêcher. On enjamba la barrière l'un après l'autre, Masaki en premier. Une fois de l'autre côté je lui souris, prenant sa main dans la mienne. "-Tu n'es pas rentré chez toi depuis deux jours !" Je me mordis doucement les lèvres et m'approcha de lui, m'accrochant à son cou comme un petit singe. Et même que je suis un singe trop mignon. Je déposa mes lèvres tendrement sur les siennes, mes mains descendant dans son dos. Je fermai les yeux lorsqu'il m'entoura, me serrant encore plus contre lui. Je me décolla de lui, posant mon front contre le sien. "J'ai pas les clés et mon frère travaille alors je peux venir chez toi hein ?" Dis-je les yeux fermés, bien calé dans les bras de mon homme. Je savais déjà sa réponse, je savais qu'il ne pourra rien me refuser. Une fois que j'eus sa réponse, je me décolla de son front et lui souris, le fixant dans les yeux tout en me léchant les lèvres. "Je t'aime Tsukie." Et c'était bien la première fois que je le disais avec tant de sincérité et d'envie.

Désolé c'est court mais j'ai beuguer trois fois, et trois fois j'ai tout perdu ;o; ♥

"J'ai pas les clés et mon frère travaille alors je peux venir chez toi hein ?"

-Bien sur, à condition que l'appelle pour le rassurer. Il doit sûrement s'inquiéter.

-Avec tout ca, j'ai oublié de te donner ton cadeau.

-J'aurais l'impression d’être toujours avec toi comme ca.

PS: C'est parfait ne t'en fais pas <3 Surtout que je suis gatée, deux réponses en un soir <3

J'avais peur, mais je ne laissais rien paraitre. Qu'allions nous devenir maintenant ? Ces hommes n'abandonneront pas aussi facilement. Ce n'est pas le genre de ces hommes, prêt à tout pour faire fortune et rester au sommet de leur prospérité. Et ça m'effraie. Qui me dit que je ne risque pas de me refaire enlevé comme ça ? Pendant que je vais au travail, ou tout simplement quand je vais faire mes courses. Mais ce qui m'effraie vraiment le plus, c'est bien ce qui pourrait arriver à Tsukasa. Je sais très bien que sa promesse, il va la briser. Mais en même temps, je veux y croire. Me dire que tout cela est terminé, que nous ne sommes plus en danger. Mais je sais qu'il va continuer, voir même jouer avec le feu en défiant l'homme et ses sbires. Je ne veux pas qu'il lui arrive quelque chose. J'ai vu trop de personnes mourir autour de moi, trop de personnes que j'aimais plus que tout. Alors si jamais Masaki venait à mourir, je le jure devant Dieu et toutes les personnes possibles, si il meurt je le jure, je le fait revenir du monde des morts pour lui botter le cul.

Je sortis de la salle de bain, changé. Je souris en voyant mon homme m'attendre derrière la porte, encore un peu rougissant. Un peu plus, et je lui sautais dessus dans la salle de bain moi. C'est très gênant, n'empêche. Je m'approcha de lui et lui pris la main, le suivant pour nous en aller avant que les invités de la vieille dame n'arrivent. Il me lâcha la main pour passer par dessus la barrière avec souplesse. Je le regarda, inquiet qu'il ne se fasse encore plus mal. Mais apparemment tout allait bien. Je souris en passant à mon tour, grimaçant sous la petite douleur que me faisait surement un hématome. Je repris ensuite mon équilibre une fois de l'autre côté. On s'éloigna alors un peu de la maison puis nous nous arrêtâmes ensuite. Il me demanda alors si quelqu'un m'attendait chez moi. Je m'accrocha alors à son cou, tout en lui faisant ce que j'appellerais ma plus belle moue. Je l'embrassa alors, et il y répondit, m'attirant contre lui. Je lui dis alors que mon frère n'était pas chez nous et que je n'avais malheureusement -ou pas- les clés pour rentrer. "-Bien sur, à condition que l'appelle pour le rassurer. Il doit sûrement s'inquiéter."

J'hocha la tête et Tsukasa me prit par la main, m'attirant à lui. Je sortis mon portable qui avait, par miracle, survécu à tout ça, et j'envoyai vite fait bien fait un message à mon frère aîné pour ne pas qu'il s'inquiète de trop. Main dans la main, nous reprîmes le même chemin qu'avant, mais cette fois ci, nous étions tous les deux, calmes. En amoureux j'ai envie de dire. Et pas d'hommes armés qui veulent à tout prix tuer mon petit ami, et m'enlever pour "me mettre là où est ma place" c'est à dire pour l'homme "dans son réseau de prostitués". Je lui dis fuck tient. J'ai une tête de p*te ou quoi ? Espèce de vieil homme rabougri et pervers en plus. Quelques minutes plus tard, nous arrivâmes enfin à son appartement. Tout était resté comme avant, comme si personne ne s'était demandé pourquoi les portes étaient grandes ouvertes. Une fois à l'intérieur, Masaki enleva sa veste pour m'aida à enlever la mienne avant de les poser. J'allais me diriger vers la cuisine pour manger un petit quelque chose, ou même faire à manger pour nous deux lorsqu'il me plaqua soudainement contre le mur, se collant à moi. J'ouvris la bouche, le questionnant du regard. "-Avec tout ça, j'ai oublié de te donner ton cadeau."

Ca...Cadeau ?! Je le regarda passer ses mains derrière sa nuque, et mes yeux tombèrent sur son collier qui se détachait de son cou. J'eus à peine le temps de voir ce qui était écris, vu qu'il me le mit tout de suite autour de mon cou. Il l'accrocha derrière, et une fois le collier bien accroché, il se décala un peu de moi. Je releva la tête, le regardant dans les yeux fixement. "-J'aurais l'impression d’être toujours avec toi comme ca." Il relaissa tomber le pendentif, se poussant comme pour me laisser passer. Mais j'avais, comment dire...beuguer ? Il m'a offert un cadeau, et moi, je n'ai rien pour lui. Je fis une petite moue boudeuse, m'approchant de lui, et je passa mes bras autour de son cou. Je déposa un baiser sur ses lèvres, me séparant de lui pour reprendre ensuite ma respiration. Je toucha le médaillon, le caressant doucement et amoureusement. "Tsukie, j'ai rien pour toi moi..." Je baissa les yeux, puis les releva en souriant. Mes bras repassèrent autour de son cou et je le poussa en arrière, de façon à ce qu'il s'assoit sur le canapé, de gré ou de force. Une fois qu'il fut assis, je pris place sur lui, toujours souriant.

A califourchon sur ses genoux, je pencha la tête sur le côté, me collant le plus possible à lui. Je déposa une nouvelle fois mes lèvres sur les siennes mais cette fois ci le baiser dura beaucoup plus longtemps et fut plus passionné. Une fois notre échange fini, je posa ma tête sur son épaule. Quelques minutes passèrent comme cela, dans le calme, seulement le bruit de nos caresses amoureuses sur le corps de l'autre, ou encore le bruit des baisers. Je lui fis signe alors que j'allais me relever, ce que je fis dans la seconde qui suivit. "Je vais faire à manger, j'ai faim." Dis-je tout en me dirigeant vers la cuisine.

"Tsukie, j'ai rien pour toi moi..."

-Le fait que tu sois la avec moi....Tu ne pourrais pas faire mieux tu sais ?

-Bon sang... Tu es cruel !

"Je vais faire à manger, j'ai faim."

-Bien, alors je vais aller me doucher.

-Ca sent délicieusement bon...Qu'est ce que c'est ?

Alors qu'il venait de m'offrir son collier avec le "Saki" écrit en kanji dessus, je fis soudainement une petite moue boudeuse. Je n'avais rien à lui offrir, et ça m'embêtais un peu. Je n'aime pas que l'on m'offre quelque chose, et que je n'ai rien en retour. Sauf pour mon anniversaire bien entendu, mais là, c'était noël, et les deux devaient avoir un cadeau pour l'autre. Je le regarda alors dans les yeux, ma petite moue toujours collée au visage. Je lui dis alors que je n'avais rien pour lui. Il se mit à rire et je me mis encore plus à bouder, un peu vexé face à son hilarité. Il prit alors mon visage dans ses mains, me le caressant doucement. "-Le fait que tu sois la avec moi....Tu ne pourrais pas faire mieux tu sais ?" Je rougis un peu, gêné. Personne ne m'avait jamais dit ce genre de chose, c'en est presque embarrassant. Je passa alors mes bras autour de son cou, le collant à moi. Je déposa mes lèvres sur la siennes, profitant du baiser qui malheureusement pour moi ne dura pas assez longtemps. Je souris ensuite, prenant appuis de façon à ce que je puisse le pousser sur le canapé. Une fois qu'il fut assis, je me mis sur ses genoux, et souris intérieurement, sachant très bien que j'étais assis sur ce que j'appellerais personnellement un endroit stratégique pour un homme. Je m'y connais à force, et je sais très bien où il faut s'asseoir dans ce genre de position. Je repris alors possession de ses lèvres, l'approfondissant le plus possible. Le baiser devint plus passionné et amoureux, voir même sauvage. Je me décolla encore une fois de lui, toujours un petit sourire collé aux lèvres. "-Bon sang... Tu es cruel !"

Je souris en le voyant plaisanté. Je le trouvais juste trop mignon. Voir même sexy en ce moment même. Aller savoir pourquoi, le voir comme cela, ça me fait craquer. Je me releva alors, lui disant que j'avais faim et que du coup, j'allais faire à manger. "-Bien, alors je vais aller me doucher." Hochant la tête, je me dirigea vers la cuisine, rentrant à l'intérieur. J'entendis ensuite l'eau couler, et tout en souriant, je sortis tous les ingrédients que je trouvais pour pouvoir faire des spaghettis bolognaise. Me concentrant sur mon travail, je voulais à tout prix faire plaisir à mon homme. Je n'avais pas de cadeau pour lui, alors je vais lui faire les meilleurs spaghettis bolognaise qu'il n'a jamais vu et mangé. Je sortis toutes les casseroles et tout le tralala qu'il me fallait pour tout faire cuire. Je mis de l'eau de la casserole et la mit à chauffer, pendant que je faisais la sauce tomate. Une fois celle ci finit, je repartis vers mon eau, mettant les pâtes dedans. Je pris une cuillère en bois, remuant un peu pour que ça ne colle pas.

Je les laissa cuire, et je commença à faire la vaisselle pour m'avancer. Je chantonnais tranquillement tout en finissant de tout nettoyer je sursauta en sentant le corps de Tsukasa se coller derrière moi. Je souris, me calmant un peu en entendant sa voix résonner dans la pièce. "-Ça sent délicieusement bon...Qu'est ce que c'est ?" Je ris doucement, éteignant l'eau et m'essuyant les mains avec le torchon posé à côté. Restant dans la même position, je me colla contre le torse de mon amant, fermant doucement les yeux. Ses mains passèrent autour de moi, et je les pris dans les miennes, rouvrant les yeux. Je me retourna alors, toujours collé contre son torse tout douillet. Il n'était pas spécialement musclé quand on regarde, mais il est quelqu'un avec une forte présence qui me rassure. "C'est prêt, va t'asseoir j'arrive ne ?" Il me fit une petite moue boudeuse tout en m'embrassant de façon bref, il repartis dans la salle à manger où j'avais, entre temps, mis la table. Eh oui, je suis rapide hein ?

Je sortis alors les deux assiettes, que je n'avais pas mises. Je les posa sur la table, et pris la casserole pleine de pâtes, les vidant dans la passoire pour les rincer. Une fois tout cela terminé, j'apportai les nouilles vers la table, les posant dessus. Je nous servis tous les deux un petit peu, puis pris la sauce tomate pour faire de même. Je ris en voyant les boulettes de viandes, parce que oui, je ris pour rien. Une fois les assiettes remplies, je partis dans la salle de bain, un grand sourire collé au visage. "Tadaaaaaaaaaaaaaam" Je posa les assiettes, lui souriant toujours. Je m'assis en face de lui, me servant un verre d'eau, ainsi qu'à mon Tsukie. On mangea en silence, et une fois le repas fini, je repoussa mon assiette désormais vide. Je pencha la tête sur le côté, mon sourire et ma moue boudeuse toujours collés à mes lèvres. "Alooors ? C'était bon ?" Je me mordis doucement les lèvres, attendant sa réponse avec impatience.

"C'est prêt, va t'asseoir j'arrive ne ?"

-Bien.

-Une vraie petite fée du logis dis moi ?

"Tadaaaaaaaaaaaaaam"

"Alooors ? C'était bon ?"

-Umai !!!!

-Tu sais que tu me rends plus heureux que n'importe qui ?

-Tu me diras, si jamais tu vois une seule chose d'étrange, n'est ce pas ?

Alors que je venais de poser nos assiettes pleines, nous nous mîmes à manger. J'étais plutôt fière de moi, après tout, cuisiner alors que je n'étais pas dans ma cuisine, est d'habitude pour moi un vrai calvaire. Et en plus, avec l'histoire avec l'homme un peu plus tôt, tous les éléments étaient réunis pour me faire rater mon plat. Mais je pense que Tsukasa est réconfortant pour moi. Dès que je le vois, je me sens mieux. Rien que de savoir qu'il est sain et sauf, avec moi, chez lui, ça me rend plus que joyeux. Je me mis alors à manger tranquillement, et une fois mon assiette vide je repoussa celle ci pour pouvoir poser mes bras sur la table. Je déposa ma tête sur ceux ci, le fixant en train de manger. Je souris lorsqu'il finit entièrement l'assiette que je lui avais servit plus tôt. Je lui demanda alors si il avait trouvé ça bon, impatient de sa réponse. "-Umai !!!!" Je ris doucement, content qu'il ai trouvé ça à son gout. Tout le monde n'aime pas les plats occidentaux, alors je suis soulagé. Je me promis alors d'être toujours là pour lui préparer à manger.

Il me fis ensuite signe de le rejoindre, ce que je fis, me relevant paresseusement de ma chaise bien confortable. Alors que j'arrivais à ses côtés il me prit la main, me faisant m'assoir sur ses genoux, une nouvelle fois. Apparemment, il aimait bien cette position~ Tant mieux, j'aime bien être sur lui, dans ses bras, au chaud et reposé. Je lui souris amoureusement, et il fit de même. "-Tu sais que tu me rends plus heureux que n'importe qui ?" Je ris doucement, puis il m'obligea à me baisser un peu pour pouvoir m'embrasser. J'ouvris directement la bouche, lui laissant le passage libre. Je ferma docilement les yeux pour pouvoir profiter pleinement de ce baiser plus que doux. Il passa ses doigts dans mon cou et me fit pencher la tête en arrière pour déposer des baisers dans mon cou. "-Tu me diras, si jamais tu vois une seule chose d'étrange, n'est ce pas ?"

Lâchant une petite plaine lorsqu'il continua à m'embrasser sur le cou, je fronça les sourcils, ne comprenant pas vraiment sa question. Je me décolla alors de lui, le fixant dans les yeux, toujours surpris et perdu. Il souriait, mais je ne savais pas réellement quoi faire. "Comment ça babe ?" Je l'embrassa alors, après avoir entendu sa réponse. Une fois le baiser terminé, je descendis de ses genoux, sous son regard mécontent et boudeur. Je ris de façon amoureuse, et lui tendis la main. Il la prit, se relevant de sa chaise péniblement. Je le poussa ensuite sur le canapé, me rasseyant sur lui dès qu'il fut bien placé. Je lui caressant tendrement la joue, le fixant amoureusement dans les yeux. "On est mieux ici non ?" Je repris alors ses lèvres entre les miennes, sentant le désir grandir en moi. J'étais humain, et surtout un homme. C'était donc tout à fait normal que je ressente de l'envie envers Masaki, pourtant cela m'effrayait un peu.

Je me décala de lui, gêné. Je fis une moue boudeuse sous son regard interrogateur et surprit. Je me mordis alors les lèvres, conscient que j'avais plus qu'envie de faire...ce que vous savez. Je me racla alors la gorge, sentant que le silence s'installait petit à petit entre nous deux. Je sortis alors une phrase, comme ça, que je ne voulais surtout pas dire. Je ne sais pas pourquoi, mais j'avais jusqu'à maintenant tout fait pour qu'elle reste là où elle était, c'est à dire ma tête. Mais Dieu en a apparemment décidé autrement. "J'ai envie de toi..." Rougissant jusqu'à la racine des cheveux, je me cacha dans son épaule, toujours assis sur lui. C'était extrêmement gênant...

"Comment ça babe ?"

-Juste, il ne faut jamais que tu hésites a me le dire, si quelqu'un de louche apparait dans ton entourage.

"J'ai envie de toi..."

-Si tu savais depuis combien de temps j'avais espéré t'entendre dire ça !

-voyons voir... On a deux choix concrètement. Soit on fait cette sieste dont on a vraiment besoin tous les deux, soit on remet ça a plus tard et je peux t'aider a satisfaire cette fameuse envie. Que préfères tu ?

o

Cette envie était atroce. Cela a commencé il y a déjà un bout de temps, mais notre petite et dangereuse escapade et aventure a fait redescendre toute l'envie et le désir. Même si Masakiétait sexy lorsqu'il se battait dans ce entrepôt en étant tout sale, mais ça, c'est autre chose. Toujours assis sur ses genoux, ce qui devenait de plus en plus ma position favorite au faite, je lui avoua alors que j'avais envie de lui.

Je me cacha alors dans son épaule, complétement ravagé par la gêne de cette révélation. Je n'aime pas dire ce genre de chose, je n'en ai pas réellement l'habitude enfaite. Normalement, ce sont mes petits amis qui font le premier pas, ou me saute carrément dessus. Mais là, c'est moi qui lui a avoué mon envie de coucher avec lui. Et c'est très gênant.

-Si tu savais depuis combien de temps j'avais espéré t'entendre dire ça ! Il me sourit avec tendresse et dès que nous fûmes debout, il partit, avec moi dans ses bras, dans sa chambre. Je déglutis silencieusement, connaissant très bien ce qu'il allait arriver. Je ferma les yeux et les rouvris lorsque je sentis les draps en dessous de moi. Il vint ensuite s'installer à mes côtés, se couchant à moitié sur moi et à moitié sur le lit.

J'étais totalement en transe sans que rien ne se soit passer. Je pense que j'étais plus qu'amoureux, j'étais vraiment accri à lui. -voyons voir... On a deux choix concrètement. Soit on fait cette sieste dont on a vraiment besoin tous les deux, soit on remet ça a plus tard et je peux t'aider a satisfaire cette fameuse envie. Que préfères tu ? Je me mordilla les lèvres, le fixant dans les yeux. Quelle question !

Je me mis à éviter son regard, ne voulant pas qu'il sache que je sois atrocement gêné. "Je...La deuxième solution..." C'était totalement horrible pour moi. Pas que je sois vierge ou quoi que se soit d'autre ne, mais d'habitude, je ne parle pas avant l'acte. Enfaite, on ne me laisse pas le choix de faire soit une sieste soit faire l'amour tout de suite.

J'attendais maintenant qu'il fasse le premier pas mais apparemment il ne le fit pas. Je me mis alors sur lui, à califourchon sur...vous savez quoi. Je me pencha sur lui, déposant mes lèvres sur les siennes avec tendresse. Pourtant, le baiser partit vite en pagaille, l'envie se faisant beaucoup plus forte. Mon dieu, jamais je n'avais eu envie de faire autant cela avec quelqu'un...

"Je...La deuxième solution..."

-Jae Joon....

-Ca devrait être interdit d’être aussi désirable tu sais...

-Je t'aime tellement, Jae Joon.

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Who are you really ? ft.Tsukasa Masaki.

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