Elle a la douceur de la soi. Elle a l'intelligence d'Einstein. Comparable à la plus pure des vierges et la réussite lui a ouvert les bras tout au long de sa vie. J'en fais trop ? Si peu, si peu... Ce n'est pas un blâme que d'essayer de rester une petite fille parfaite malgré son incapacité à trouver le garçon idéale. Le prince charmant qui l'accompagnerait dans toutes les épreuves que le destin lui apporte sans cesse. Un mari qui lui donnerait l'élément qui lui manque pour fonder sa famille. Elle se voit bien, pourtant, avec des enfants dont elle inculquerait les valeurs et les principes que ses propres parents lui ont apprit. Mais elle a beau avoir plus de qualité que de défaut, il semblerait que seul son physique soit compté. Elle est grande, elle est belle, elle a des formes généreuses qui ferait blasphémer un saint. Elle a un corps qui appelle aux vices de la chaire et une bouche qui crie aux délices de la débauche. C'est comme ça qu'on la voit. Simplement comme une poupée qu'on aime avoir à son bras parce que ça fait bon genre d'être aux bras d'une midinette comme elle. Elle n'est pas de ce genre là. A sauter sur le premier venu, à s'offrir juste dans l'intérêt d'être avec un beau garçon que l'on ne collectionnera qu'une semaine comme tous les autres. Non, elle n'est pas de ce principe-là. Elle n'a pas envie d'être dans le même sac que ses filles dont elle ne donnera aucun nom d'oiseau puisque de sa bouche ne doit sortir aucunes injures.

Elle est née dans une grande famille. Une famille où il est important d'attirer l'attention pour être populaire dans les coeurs. Une bonne famille qui, gamine, à su lui apporter tous ce qu'elle désirait sans trop d'à côté. Mais Julia est timide et elle s'est souvent retrouvé seule à cause de ce défaut-là. Ce n'est pas pourtant ça qui lui a permit de rater sa vie, bien au contraire. En plus d'être polyglotte et de pouvoir engager une conversation avec un étranger et susciter l'admiration pour ce don, Julia est aussi présidente des conseils de son université, déléguée. On vient toujours la voir pour trouver solution à un problème existentielle et elle a toujours la bonne réaction, tout fini par se régler dans un délai imparti et très court. Elle sait y faire avec les mots. Aussi bien que tous pourraient l'envier pour toutes ces réussites d'études, ça ne l'intéresse guère. Sa vie semble trop plate et elle ne désire qu'une chose, ajouter un ingrédient qui permettrait de donner un peu de goût à tout ça. Alors, aussi surprenant que ça puisse paraître, elle se rabat sur les fakefriends. Fallait-il vraiment en venir à là pour que ce piment ajouté à sa mixture lui donne des ailes ? C'est à voir. Pour l'heure, elle est contente, elle est heureuse. Il semble que sa vie change et le bonheur aussi. Mais restera t-il toujours en ascension ? Ou peut-être que tout ça finira par lui faire retrouver le gouffre profond d'un puits sans fond ?

Elle n'est pas méchante mais pas trop gentille non plus. Il faut savoir s'acclimater à ce juste milieu. Elle reste disponible à tous le monde puisque depuis toujours elle a aidé ceux qui en avait le besoin. Malgré qu'elle aimerait s'échapper, tout ce qui l'en aide est un violon. Oui. Un violon qui, lui seule, connais ses peines et ses joies. Elle n'a qu'à s'isoler et jouer de cet instrument de musique pour vider son sac et en reprendre un nouveau pour une nouvelle période. Souriante, de bonnes humeurs ce qui ne l'empêche pas de laisser éclater sa colère quand ça ne va pas. Impulsive dans les mots, jamais dans les gestes. Ne pas risquer de ce faire mal pour autrui. Ce bout de femme sait ce qu'elle veut malgré tout et si jamais vous vient l'idée de la charrier, elle pourra toujours vous faire entendre le son strident de sa voix qui crie combien vous êtes un idiot. On ne l'entends rarement élever la voix mais quand c'est le cas... ça ferait presque peur.
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