bonjour bonjour. moi c'est bae caleb. je suis né le 25 février 1989 à chicago. oui, vous avez compris, je suis américain et fier de l'être. j'ai donc vingt-deux et à l'heure qu'il est je travaille en tant que fakefriend et membre de la grande famille au célèbre m jaune. vous devez savoir que je suis en couple et je ne me cache pas d'être hétérosexuel. encore une chose, je fais partie des fakefriends. |
this is my tragic story
Il est né à Chicago, où l'hiver s'attardait encore, d'un père fils d'émigrés sud-coréens et d'une mère fille d'émigrés italiens. Juive, elle lui a naturellement transmis ses croyances, qu'il a rejeté dès qu'il jugea raisonnable de le faire. Caleb est de partout et de nul part à la fois : ses racines s'étendant si loin qu'il n'est même plus certain qu'elles sont les siennes. Mais il n'en a jamais eu cure et se prend pour un habitant du monde, de la terre toute entière, sans barrières, sans frontières. Et ces limites, il n'a pas non plus jugé nécessaire de les poser à son comportement, manipulant à sa guise son entourage et ce depuis toujours, conscient de son visage aux arrière-goûts angéliques. Mais loin de prolonger le rêve, loin d'emmener avec lui quelques âmes au paradis, lui semble se plaire à traîner dans la boue quiconque s'approchera de lui. Caleb ne craint pas la solitude : nous naissons et mourrons seuls, l'humanité est bien sotte de se bercer de l'illusion d'être entourée.
Lui a oublié les illusions, est persuadé de n'en avoir jamais eu, mais il n'est sans doute pas aussi insensible qu'il semble le vouloir. Mais il dissimule ses failles comme on dissimule le plus précieux des trésors, et il n'est pas né celui qui verra en lui autre chose que ce qu'il désire montrer : ce joueur irrésistible et sans scrupules, qui piétine tous les cœurs et sans jamais perdre son sourire. On le hait comme on l'aime, avec passion et jamais on ne reste indifférent devant ses sourires et ses paroles toujours pesées et réfléchies. Il vous aura quitté depuis des lustres quand vous vous apercevrez enfin qu'il a emmené avec lui non seulement votre cœur, mais également votre âme et toute l’argenterie. Voleur, menteur, il aura eu le droit à toutes les insultes et tous les vices. Alors pourquoi semble-t-il si dur de ne pas guetter le moindre de ses regards, espérant un peu de reconnaissance et de fierté ? Pourquoi semble-t-il toujours si important, lorsqu'on sait pertinemment qu'il ne nous regarde pas autrement qu'avec mépris ou complaisance ? Il voit depuis toujours le monde à sa propre manière. Il n'a de préjugés sur personne, se fiche bien de qui est quoi et de ce qu'il fait des dons que la vie lui aura donné. Depuis toujours, il flotte un peu au-dessus de tout le monde, et les regarde se toucher, se frôler, s'embrasser, s'éviter, un sourire aux lèvres. Il est ainsi Caleb. Il ne s'attache à personne, n'aime personne et n'a rien à perdre. Il aime les filles lorsqu'elles ne parlent pas, et se contentent d'acquiescer. Il tire déjà si bien les ficelles, quand il n'a pas encore vingt-trois ans. Il est insupportable.
Tant qu'après l'obtention de son premier diplôme, son père l'a littéralement jeté hors de leur foyer, pour l'envoyer prendre l'air au sein de son pays natal : la Corée du Sud. Oh, comme Caleb hait ce pays et ces gens qu'il ne comprend pas. Durant les premiers mois, il n'a eu de cesse de supplier son père de le laisser repartir, jusqu'à ce qu'un de ses (rares) amis surplace lui chuchote qu'on recrutait à la Cupid Heaven Agency. Son regard n'avait jamais autant brillé que lorsqu'il découvrit le véritable commerce de l'agence. Ainsi donc, on pouvait être payé pour « aimer » ? Quelle autre preuve pouvait bien demander le monde que l'amour n'était qu'une belle arnaque et que l'argent faisait bel et bien le bonheur ?
Lui a oublié les illusions, est persuadé de n'en avoir jamais eu, mais il n'est sans doute pas aussi insensible qu'il semble le vouloir. Mais il dissimule ses failles comme on dissimule le plus précieux des trésors, et il n'est pas né celui qui verra en lui autre chose que ce qu'il désire montrer : ce joueur irrésistible et sans scrupules, qui piétine tous les cœurs et sans jamais perdre son sourire. On le hait comme on l'aime, avec passion et jamais on ne reste indifférent devant ses sourires et ses paroles toujours pesées et réfléchies. Il vous aura quitté depuis des lustres quand vous vous apercevrez enfin qu'il a emmené avec lui non seulement votre cœur, mais également votre âme et toute l’argenterie. Voleur, menteur, il aura eu le droit à toutes les insultes et tous les vices. Alors pourquoi semble-t-il si dur de ne pas guetter le moindre de ses regards, espérant un peu de reconnaissance et de fierté ? Pourquoi semble-t-il toujours si important, lorsqu'on sait pertinemment qu'il ne nous regarde pas autrement qu'avec mépris ou complaisance ? Il voit depuis toujours le monde à sa propre manière. Il n'a de préjugés sur personne, se fiche bien de qui est quoi et de ce qu'il fait des dons que la vie lui aura donné. Depuis toujours, il flotte un peu au-dessus de tout le monde, et les regarde se toucher, se frôler, s'embrasser, s'éviter, un sourire aux lèvres. Il est ainsi Caleb. Il ne s'attache à personne, n'aime personne et n'a rien à perdre. Il aime les filles lorsqu'elles ne parlent pas, et se contentent d'acquiescer. Il tire déjà si bien les ficelles, quand il n'a pas encore vingt-trois ans. Il est insupportable.
Tant qu'après l'obtention de son premier diplôme, son père l'a littéralement jeté hors de leur foyer, pour l'envoyer prendre l'air au sein de son pays natal : la Corée du Sud. Oh, comme Caleb hait ce pays et ces gens qu'il ne comprend pas. Durant les premiers mois, il n'a eu de cesse de supplier son père de le laisser repartir, jusqu'à ce qu'un de ses (rares) amis surplace lui chuchote qu'on recrutait à la Cupid Heaven Agency. Son regard n'avait jamais autant brillé que lorsqu'il découvrit le véritable commerce de l'agence. Ainsi donc, on pouvait être payé pour « aimer » ? Quelle autre preuve pouvait bien demander le monde que l'amour n'était qu'une belle arnaque et que l'argent faisait bel et bien le bonheur ?