Minuit, les lumières de la ville illuminaient les rues assombries. La nuit tombée, les travailleurs rejoignaient leur foyer avant de s'endormir lentement se faisaient rattraper par l'énergie dépensée sur plus de douze heures d'affilée mais les rues n'en étaient pas inhabitées pour autant. Un autre peuple sortait de l'ombre pour se poster de façon régulière à des emplacements précis connus de leurs plus fidèles clients. Les filles de joies maquillées plus que de nécessaire commençaient leur business, un travail difficile moralement et physiquement. Leur jeune âge allant de 17 ans à 22 ans choquait la plupart des habitants de ces rues mais tous fermaient les yeux, les laissant vivre leur vie selon leur choix. Le plus vieux métier du monde dénigré par son manque d'intégrité permettait à des adolescentes de se nourrire et d'avoir un toit au-dessus de la tête. Pour la plupart, leur vie déroulait un véritablement cauchemar vivant, emprise dans un tourbillon infernale dont elles ne pouvaient se détacher. Parmi les plus beaux spécimens de la soirée, une jolie brune âgée de 21 ans, s'était vêtue d'une mini-jupe révélatrice, montrant ses longues jambes fines, d'un débardeur blanc dévoilant son sous-vêtement de couleur noir. Tenue provocatrice aussi affriolante permettait à la gente masculine de s'arrêter à ses côtés et lui donner son salaire de la soirée. Un sourire s'affichait sur son visage aussi faux que son intérêt pour son métier son coeur s'étant brisé deux années auparavant, pourtant, la vie devait continuer. Cette nuit là, un miracle eut lieux, un accident lui permis de tomber une nouvelle fois enceinte et de rattraper ses erreurs passées. Lorsque la nouvelle lui fut révélée par un médecin l'ayant prise en charge pour quelques vertiges, des larmes de joies roulèrent le long de ses joues n'espérant plus qu'un tel événement puisse lui arriver.

Le 08 décembre 1989, une jeune femme originaire américaine traversa la ville en tenant fortement son ventre bien rond, son visage marqué à intervalle régulier, par la douleur qu'elle ressentait dans le bas de son ventre. Pourtant, son sourire reprenait toujours le dessus, la joie immense se lisait sur son visage car un enfant allait bientôt naître, sa petite fille qui allait changer son destin et lui permettre de réparer la douleur passée tout en comblant la perte de vue d'un être cher à son cœur. Parfois, de petits coups de poings et de pieds de la petite rebelle marquaient sa présence et sa vivacité. L'heure n'était pourtant pas à la plaisanterie, les contractions se faisaient de moins en moins espacées, sa petite fille voulait voir le jour et connaître la vie extérieure et non celle d'une piscine avec self service intégré. Enfin, le taxi s'arrêta devant l'hôpital. Aussitôt, un médecin sortit pour accueillir la future maman et la placer sur un brancard, l'amenant lentement mais sûrement en salle de travaille moment tant attendu ne se fit pas prier, la petite voulait voir le monde avec ses petits yeux, Lindsay poussait fortement écrasant les barres de chaque côté de son lit de fortune. Une seconde, un soupir, un cri, voilà un nouveau-né, une nouvelle vie qui venait d'apparaître. Un petit être fragile criait pour libérer ses poumons d'un liquide qui l'empêcher de prendre pleine leur fonction, annonçant à qui de droit que Eun Ji vivait.

Les années passèrent, la jeune mère célibataire trouva un bon partie en la personne de Anh Yunho, un homme talentueux et passionné par les finances internationales. Avec cet homme à ses côtés, sa vie a considérablement changé, lui offrant l’espoir d’une vie descente loin de la pauvreté de sa famille. Dès la naissance de sa fille, Hana paya ses dettes et changea littéralement de vie en cumulant deux jobs afin d’offrir une vie plus accueillante à sa petite poupée de porcelaine. La jeune plante grandit pour devenir une petite fleur encore fragile mais qui s'épanouissait de jour en jour. La petite brunette appréciait sa mère à sa juste valeur lui accordant tout l'amour et le soutient dont elle avait besoin pour grandir dans de bonnes conditions. Par ailleurs, son beau-père la couvrait cadeau, ne pouvant résister à sa petite bouille. Il n’était pas le seul à succomber à son charme. Les enfants s’amusaient durant leur pose. Eun Ji n’était jamais la dernière à leur proposer des plans farfelus et innovant pour occuper leur temps. Pourtant, jamais elle ne fut incriminée dans une quelconque action malhonnête. Elle réussissait par miracle à se sortir de toutes les mauvaises passes sans avoir à se justifier. Un don qu’elle mit naturellement à profit durant ses années scolaires. L’union de Yunho et Hana ne se fit pas attendre, après trois années de vies communes, ils se marièrent et la plus heureuse des mères donna naissance à son second enfant, une petite fille qu’ils nommèrent Hai Ji. A la suite de cette naissance, cette famille bien heureuse déménagea dans une maison plus grande afin que leur progéniture ait tout l’espace nécessaire pour leur croissance et leur bien être.
La construction de sa vie future débutait par l’apprentissage et la connaissance. Ses parents s’avéraient plus que clairs sur le sujet et ne laisseraient pas leur fille redoubler une seule classe. Ses notes seraient à la hauteur de leurs espérances sous peine d’en subir les conséquences. Il était préférable de ne jamais y goûter. Mais entre les cours et la réalisation d’un projet professionnel, il existait un fossé bien difficile à combler. Que choisir ? Médecine ? Littérature ? Droit ? Psycho ? Autant de filières qui ne menaient qu’à un entonnoir bouché où seuls les têtes de listes en sortaient victorieux. Mais que faire lorsque l’un d’entre eux l’intéressait plus que de nécessaire au point de réaliser des plans pour la suite ? La miss souhaitait aider les couples à parfaire leur histoire dans une union majestueuse qu’était le mariage. L’art de cette préparation minutieuse n’était pas à prendre à la légère quand les couples se créés rapidement de peur de finir leur vie en humble solitaire. Une voie semée d’embûche, que ses parents ,’apprécièrent guère mais furent heureux de constater que leur progéniture s’épanouissait.